Nucléaire: Kerry son homologue iranien seront aux négociations de Genève
Partager :
-
Pour ajouter l'article à vos favorisS'inscrire gratuitement
identifiez-vousVous possédez déjà un compte ?
Se connecterL'article a été ajouté à vos favoris -
Pour accéder à vos favorisS'inscrire gratuitement
identifiez-vousVous possédez déjà un compte ?
Se connecter
AFP
Le 19 février 2015
Les chefs de diplomatie iranien et américain, Mohammad Javad Zarif et John Kerry, se retrouveront dimanche à Genève pour les négociations bilatérales sur le programme nucléaire iranien, a annoncé jeudi un négociateur iranien.
MM. Zarif et Kerry "rejoindront dimanche et lundi les négociateurs pour poursuivre les discussions" qui débutent vendredi au niveau des adjoints, a déclaré le vice-ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, cité par l'agence officielle Irna.
"A l'issue de ces quatre jours de discussions bilatérales entre les délégations nucléaires iranienne et américaine, celles-ci pourraient continuer avec la participation de tous les membres du groupe 5+1", a ajouté M. Araghchi.
Il faisait référence aux six pays (Chine, Etats-Unis, France, Royaume-Uni, Russie et Allemagne) qui négocient un accord historique garantissant la nature uniquement civile et pacifique du programme nucléaire iranien en échange d'une levée des sanctions internationales qui asphyxient l'économie de ce pays.
Le vice-ministre doit rencontrer vendredi et samedi la numéro 3 du département d'Etat américain, Wendy Sherman, pour cette nouvelle séance de négociations.
Les discussions américano-iraniennes, qui forment le socle des pourparlers entre les grandes puissances et l'Iran, auront lieu également sous l'égide de la diplomatie européenne et de sa chef adjointe Helga Schmid, avait indiqué mercredi la diplomatie américaine.
M. Zarif, qui chapeaute les négocations côté iranien, s'est entretenu de multiples fois avec M. Kerry, les dernières fois à Davos (Suisse) et à Munich (Allemagne) en janvier et février en marge de réunions internationales.
En novembre, après un premier accord intérimaire conclu un an plus tôt sur le nucléaire, l'Iran et le groupe 5+1 s'étaient entendus pour parvenir d'abord à un accord politique avant le 31 mars et ensuite en finaliser les détails techniques pour un accord global avant le 1er juillet.
Mais début février, le guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, s'est montré hostile à ce calendrier en deux étapes.
"L'expérience montre que c'est un moyen pour (les grandes puissances) de pinailler sur tous les détails (...) Tout accord doit se faire en une seule étape et comprendre le cadre général et les détails. Il doit être clair et non sujet à interprétation", a-t-il affirmé.
L'accord intérimaire, signé en novembre 2013 à Genève, ayant été prolongé en novembre dernier "jusqu'à la fin juin, cela signifie que les négociateurs ont jusqu'à la fin juin", a affirmé mercredi la porte-parole de la diplomatie iranienne, Marzieh Afkham.
Pour les Etats-Unis, il serait toutefois inutile de poursuivre les discussions après le 31 mars sans une "formulation fondamentale" ou "les contours" d'un accord dont les annexes seraient complétées dans le délai restant.
Les grandes puissances exigent que l'Iran réduise ses capacités nucléaires afin d'empêcher qu'il puisse se doter un jour de la bombe atomique.
Téhéran, qui dément tout caractère militaire de son programme, revendique son droit à une filière nucléaire civile complète et demande la levée totale des sanctions économiques occidentales.
Vous avez un projet immobilier en vue ? Yakeey & Médias24 vous aident à le concrétiser!