Espagne : Sánchez obtient l’appui de Puigdemont en vue de se maintenir au pouvoir
Le Premier ministre espagnol a obtenu, le jeudi 9 novembre, le soutien du parti de l’indépendantiste catalan Carles Puigdemont, indispensable à sa reconduction au pouvoir, en échange d’une loi d’amnistie très controversée qui fait monter la tension dans le pays.
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Le 10 novembre 2023 à 9h31
Modifié le 10 novembre 2023 à 16h11Le Premier ministre espagnol a obtenu, le jeudi 9 novembre, le soutien du parti de l’indépendantiste catalan Carles Puigdemont, indispensable à sa reconduction au pouvoir, en échange d’une loi d’amnistie très controversée qui fait monter la tension dans le pays.
Après des semaines d’intenses tractations, le Parti socialiste de Pedro Sánchez et la formation de Carles Puigdemont, Junts per Catalunya (Ensemble pour la Catalogne), ont signé le jeudi 9 novembre un accord à Bruxelles, où l’indépendantiste avait fui après l’échec de la tentative de sécession de la Catalogne en 2017 afin d’échapper aux poursuites judiciaires.
En vertu de cet accord, les sept députés de Junts, dont les voix sont décisives dans un parlement très fragmenté, voteront pour reconduire au pouvoir le socialiste, contre lequel ils prônaient une opposition frontale ces dernières années.
Le débat et le vote d’investiture de Pedro Sánchez devraient se tenir la semaine prochaine, soit deux semaines avant la date limite du 27 novembre, synonyme de convocation de nouvelles élections.
En échange du soutien de Junts, Pedro Sánchez a accepté l’exigence de Puigdemont d’une loi d’amnistie pour les dirigeants et militants indépendantistes poursuivis par la justice, notamment en raison de leur implication dans la tentative de sécession de 2017, l’une des pires crises politiques vécues par l’Espagne contemporaine.
Les deux formations se sont aussi mises d’accord pour ouvrir des négociations portant notamment sur la question de la "reconnaissance de la Catalogne comme nation", précise le texte de l’accord.
Des négociations durant lesquelles le parti de Puigdemont réclamera de nouveau l’organisation d’un référendum d’autodétermination, une ligne rouge pour le gouvernement.
Saluant une "nouvelle étape inédite" qui doit "contribuer à la résolution du conflit politique en Catalogne", Carles Puigdemont a toutefois averti que la stabilité du prochain gouvernement Sánchez dépendrait de l’avancée de ces négociations.
Grâce à l’accord de Junts, Pedro Sánchez, à la tête du gouvernement espagnol depuis 2018, va parvenir à se maintenir au pouvoir alors que tous les sondages prédisaient, avant l’été, l’arrivée de la droite au pouvoir après le scrutin législatif du 23 juillet.
(Avec AFP)
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Modifié 10 novembre 2023 à 16h11