Mounia Boucetta: « La colocalisation ne peut être dictée par le gouvernement »
Présente à la conférence-débat organisée en avril 2013 par le CDS, Mounia Boucetta, SG du ministère du Commerce et de l’Industrie, soulève deux éléments nécessaires à la mise en place d’une politique viable de colocalisation.
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Dalal Saddiqi
Le 29 avril 2013 à 9h43
Modifié 29 avril 2013 à 9h43Présente à la conférence-débat organisée en avril 2013 par le CDS, Mounia Boucetta, SG du ministère du Commerce et de l’Industrie, soulève deux éléments nécessaires à la mise en place d’une politique viable de colocalisation.
Pour la secrétaire générale du ministère de l’Industrie, la notion de colocalisation est un processus qui est déjà enclenché aujourd’hui par des initiatives privées, en réponse à une compétition mondiale de recherche de compétitivité. Aussi, Mounia Boucetta insiste-t-elle en premier lieu sur le fait que la colocalisation ne peut être une volonté dictée ou même orientée par les gouvernements.
Elle recommande à ce titre que le secteur public s’investisse simplement dans un rôle de facilitateur et d’accompagnateur pour ne pas freiner la colocalisation. Elle précise d’ailleurs que « c’est pour cette raison que même l’accord qui a été signé entre les ministres français et marocains a mis l’accent sur l’aspect volontariste des entreprises, toujours dans cette logique de rigueur et d’amélioration de chaine de valeur ».
L’exercice n’est pas encore abouti
Le second point soulevé par le secrétaire générale du ministère de l’Industrie concerne la thématique de la méditerranée. Pour Mounia Boucetta, il est question de colocalisations France et Maroc, Algérie, Tunisie, Egypte, Lybie… mais l’ensemble de ces accords ne constitue pas un processus de colocalisation avec la méditerranée car les relations entre ces pays ne sont pas prises en relation. « Toute la logique développée sur la base des éléments écrits concerne une relation entre la France et ces pays alors que si la volonté est celle d’aller vers un concept qui intègre la France avec le sud de la Méditerranée, l’exercice n’est pas encore abouti».