Karim Ghellab s’interroge toujours sur son avenir
Le mandat de l’actuel président de la Chambre des représentants du Maroc arrive à échéance fin avril. S’il quitte le perchoir, il rejoindra les rangs de l’Istiqlal comme député. Mais rien n’est encore décidé…
Karim Ghellab s’interroge toujours sur son avenir
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Samir El Ouardighi
Le 13 février 2014 à 12h52
Modifié 13 février 2014 à 12h52Le mandat de l’actuel président de la Chambre des représentants du Maroc arrive à échéance fin avril. S’il quitte le perchoir, il rejoindra les rangs de l’Istiqlal comme député. Mais rien n’est encore décidé…
Le président de la chambre basse, dont le mandat arrive à expiration fin avril, a laissé planer le doute sur une éventuelle candidature à un deuxième mandat, au cours de la conférence de clôture de la session d’automne mercredi 12 février.
Dans l’immédiat, il continuera à diriger la chambre des représentants jusqu’à la reprise de la prochaine session parlementaire qui débutera le 14 avril prochain.
Porté à la présidence de cette institution en 2011 par les partis de la majorité gouvernementale précédente, dont l’Istiqlal, il avait conservé son poste malgré la défection de son parti.
Interrogé par Médias 24 sur son avenir politique, il a affirmé qu’en tant que président, il était tenu à un devoir de réserve mais que s’il quittait la présidence de la chambre basse, il rejoindrait les rangs de l’Istiqlal en tant que député de l’opposition.
Il s’est refusé toutefois à dire s’il combattrait la majorité gouvernementale avec la même férocité que Hamid Chabat, le secrétaire général de son parti.
A la question d’un confrère qui lui demandait s’il était possible qu’il se représente, il a répondu qu’il n’avait pas encore décidé en n’excluant pas cette éventualité. Il semble cependant peu probable qu’il rempile à la tête de la chambre des représentants car les usages veulent que la présidence de cette institution soit attribuée systématiquement à un élu d’un parti de la majorité gouvernementale.
Karim Ghellab ne faisant plus partie de cette majorité, il sera certainement remplacé par un représentant issu des partis de la coalition actuelle composée du PJD-RNI-MP-PPS. Le siège de président de la chambre ne sera d’ailleurs pas le seul à changer de titulaire : le bureau et les chefs de commissions seront aussi à nouveaux élus en avril.
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