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Affaire Bioui-Naciri : le dossier renvoyé au 13 juin, les avocats plaident la liberté provisoire

La chambre criminelle près la cour d’appel de Casablanca poursuivra, le 13 juin, l'examen du dossier de Said Naciri et de Abdenbi Bioui, poursuivis avec une trentaine d'accusés dans le cadre d'une vaste affaire de trafic international de drogue.

Affaire Bioui-Naciri : le dossier renvoyé au 13 juin, les avocats plaident la liberté provisoire

Le 23 mai 2024 à 13h18

Modifié 23 mai 2024 à 15h54

La chambre criminelle près la cour d’appel de Casablanca poursuivra, le 13 juin, l'examen du dossier de Said Naciri et de Abdenbi Bioui, poursuivis avec une trentaine d'accusés dans le cadre d'une vaste affaire de trafic international de drogue.

L'Affaire Bioui-Naciri renvoyé au 13 juin.  Le renvoi de l'affaire est survenu à l'issue d'une première audience tenue ce jeudi 21 mai 2024.

La séance, qui a eu lieu dans la salle 8 de la juridiction, a été marquée par l'exercice classique de constitution des avocats en représentation des accusés, suivi des demandes de liberté provisoire.

Le premier avocat à intervenir en ce sens assiste Salima Belhachmi. Cette notaire à Oujda est accusée d'avoir participé à la falsification de documents. Lesdits documents falsifiés ont servi de support à la cession, au profit de Abdenbi Bioui, de biens immobiliers appartenant à El Hadj Benbrahim. Ce baron de la drogue est incarcéré au Maroc après avoir été condamné à dix ans de réclusion.

"La dame est notaire. Elle a une adresse stable et n'a pas d'antécédents judiciaires", note son avocat, Me Elhouari Ater. Ce dernier réclame une mise en liberté provisoire, même en contrepartie d'une caution.

L'autre argument concerne l'état de santé de l'intéressée, atteinte selon lui d'un cancer. "Ma cliente vient d'être transportée d'urgence à l'hôpital. Depuis son arrestation, elle ne bénéficie plus des soins nécessaires et son état s'est nettement détérioré", ajoute l'avocat.

Avocat de Abdenbi Bioui, Me Hassani Karrout insiste quant à lui sur le statut de chef d'entreprise de son client, fondateur de Bioui Travaux. "Il dirige une grande société qui emploie de nombreuses personnes [3000, ndlr] et qui se charge d'importants marchés publics", rappelle l'avocat pour défendre celui que l'enquête policière présente comme le dirigeant du réseau de trafic de drogue en question.

Versant une jurisprudence à l'appui de sa demande, Me Karrout suggère ainsi que la détention de Abdenbi Bioui entraîne une menace pour son entreprise et la pérennité de l'emploi qui en découle.

L'avocat de Said Naciri y est également allé de son plaidoyer en faveur de la liberté provisoire. Un de ses arguments, les "garanties de présence" pour un accusé qui, tout "au long de l'enquête préliminaire qui a duré des mois et des mois, n'a jamais manqué aux convocations de la police judiciaire".

"Said Naciri a un domicile stable, une famille et un poste public. Il dispose de toutes les garanties. Sa poursuite en état de liberté n'impactera aucunement la suite de la procédure", soutient le plaideur. "Nous demandons sa libération provisoire, même contre une caution", conclut-il.

Les avocats de la défense, une vingtaine, défilent devant le président pour plaider la liberté provisoire au profit de leurs clients. La plupart des 31 accusés sont en détention préventive.

Fin des demandes de liberté provisoire. Le représentant du ministère public est le dernier à intervenir pour répliquer à la défense. Il requiert le refus des demandes en raison notamment de la gravité des faits.

Au moment où nous rédigions ces lignes, le juge Ali Torchi n'avait pas encore statué sur les demandes de liberté provisoire. Il se prononcera à la fin de l'audience.

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