La France est le premier investisseur étranger au Maroc, avec un engagement marqué dans les secteurs industriels et des services. Le rappel fait par Chakib Alj, à l'occasion de son allocution au Forum économique Maroc-France tenu ce vendredi 26 mai, s'accompagne de données chiffrées.

"Le stock d’IDE français au Maroc était de 8,1 Md EUR en 2022. Cela étant dit, j’estime que nous pouvons faire ensemble beaucoup mieux vu l’énorme potentiel existant", ajoute le patron des patrons.

"Nous voulons de nouveaux fondements pour la relation économique Maroc-France. Nous sommes convaincus que nous devons trouver un nouvel équilibre mutuellement bénéfique", avance-t-il.

Le Maroc est en plein développement. Et la France doit être aux "avant-gardes des pays partenaires de ce développement", recommande Chakib Alj, "avec une relation plus innovante, plus résistante, plus verte, intégrant les nouveaux métiers et anticipant les enjeux d’avenir, comme l’avènement de la big Data ou encore l’Intelligence artificielle".

Pour le patron des patrons marocains, "le recours au nearshoring ou friend-shoring est une réponse évidente à l’ensemble des défis, ceux d’aujourd’hui et ceux de demain, et c’est l’essence même du partenariat économique Maroc-France. Nous devons continuer sur cette voie".

"Dans une conjoncture marquée par l’accentuation des effets du changement climatique, que nous constatons dans notre quotidien, il est impératif de produire vert, et le Maroc a été parmi les pionniers à s’être engagé sur la voie de la transition énergétique avec un objectif clair : atteindre une part de 52% de sources renouvelables produites. Et là aussi, le potentiel d’investissement est énorme".

Le président de la CGEM annonce également un autre événement majeur, à savoir la Rencontre des entrepreneurs francophones (REF 2024) que la CGEM organise le 30 mai prochain à Marrakech, en partenariat avec l’Alliance des patronats francophones.

Plus de 1.000 chefs d’entreprises de l’espace francophone ont déjà confirmé leur participation.