Produits alimentaires : une trentaine de pays ont mis en place des interdictions d’exportation
La Banque mondiale a annoncé que 29 pays, dont le Maroc, ont interdit l’exportation d’aliments, et qu’une dizaine ont mis en place des mesures les limitant. Ces restrictions risquent d’aggraver la crise alimentaire mondiale.
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Le 8 mars 2023 à 16h43
Modifié le 8 mars 2023 à 18h39La Banque mondiale a annoncé que 29 pays, dont le Maroc, ont interdit l’exportation d’aliments, et qu’une dizaine ont mis en place des mesures les limitant. Ces restrictions risquent d’aggraver la crise alimentaire mondiale.
L’inflation intérieure des prix alimentaires reste élevée dans le monde entier, alerte une note de la Banque mondiale. "Suite à l’invasion de l’Ukraine par la Russie, les politiques commerciales imposées par les pays se sont multipliées. La crise alimentaire mondiale a été en partie aggravée par le nombre croissant de restrictions au commerce alimentaire mises en place par les pays dans le but d’augmenter l’offre intérieure et de réduire les prix."
Au 11 février 2023, 23 pays ont mis en place 29 interdictions d’exporter des aliments, et 10 ont instauré 14 mesures limitant les exportations, annonce la même source.
Selon les données publiées, l’institution financière rappelle que le Maroc a interdit l’exportation de trois aliments : les tomates, la pomme de terre et les oignons, et ce jusqu’à fin 2023.
Autres exemples : la Turquie a interdit l’exportation des viandes de bœuf, de mouton et de chèvre. L’Algérie a interdit l’export des sucre, pâtes, huile et semoule, et de tous les dérivés de blé jusqu’à la fin de l’année. Enfin, la Tunisie a interdit l’export de tous les fruits et légumes.
La Banque mondiale annonce qu’entre octobre 2022 et janvier 2023, les prix alimentaires affichent "une inflation élevée dans presque tous les pays à revenu faible et intermédiaire, avec des niveaux d’inflation supérieurs à 5% dans 88,9% des pays à faible revenu, 87,8% des pays à revenu intermédiaire de la tranche inférieure et 93% des pays à revenu intermédiaire de la tranche supérieure ; et nombreux d’entre eux connaissent une inflation à deux chiffres." De plus, 87,3% des pays à revenu élevé connaissent une forte inflation des prix alimentaires.
Les pays les plus touchés se trouvent en Afrique, en Amérique du Nord, en Amérique latine, en Asie du Sud, en Europe et en Asie centrale.
Pour faire face à l’aggravation de la crise alimentaire au niveau mondial, la Banque mondiale avait annoncé en mai 2022 la mobilisation de 30 milliards de dollars sur une période de quinze mois, dont 12 milliards de dollars dans de nouveaux projets.
Ces financements visent à intensifier les réponses (à court et à long terme) pour soutenir les producteurs et les consommateurs, faciliter la hausse du commerce des intrants alimentaires et commerciaux, soutenir les ménages vulnérables et investir dans la sécurité alimentaire et nutritionnelle durable.
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Le 8 mars 2023 à 16h43
Modifié 8 mars 2023 à 18h39