La Sonasid espère un prolongement de la clause de sauvegarde
En dépit d’un marché très concurrentiel, la Sonasid a réussi à retrouver un minimum de rentabilité après des exercices très difficiles. Le groupe espère que l’exécutif prolonge la clause de sauvegarde et instaure l’antidumping pour protéger les produits fabriqués localement.
"Nous sommes en train de négocier une rallonge des mesures de sauvegarde avec les instances décisionnaires de l’État. Nous espérons aussi l’application de quelques mesures non tarifaires et aussi l’instauration de l’antidumping". Ce sont les principales doléances du Directeur général de la Sonasid, Amin Abrak, au nom de tout le secteur. La clause de sauvegarde appliquée en 2016 doit prendre fin en décembre 2018 et les sidérurgistes espèrent avoir quelques trimestres supplémentaires. Le groupe qui a vu ses résultats se redresser lors des 6 premiers mois de l’année, souhaite avoir l’oreille du ministère de tutelle et de l’ensemble de l’exécutif.
Les dirigeants de la Sonasid ont tout de même quelques pistes pour faire pression sur le gouvernement. D’un côté, et malgré un marché national en surcapacité et marqué par un repli de 9% de la consommation, Sonasid a affiché des résultats satisfaisants pour le premier semestre. Le groupe a retrouvé un minimum de rentabilité grâce au maintien des prix à un niveau soutenable. "Nous avons fait un effort pour une rationalisation de notre présence sur le marché local", rappelle Amin Abrak.
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