Maroc. Trois chèques sur cent sont rejetés
Au premier trimestre 2015, les banques ont rejeté 188.758 chèques et 193.490 effets de commerce. Sans surprise, le premier motif de rejet demeure l’insuffisance de provision.
Maroc. Trois chèques sur cent sont rejetés
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Kaoutar Khennach
Le 24 juin 2015 à 12h40
Modifié 11 avril 2021 à 2h37Au premier trimestre 2015, les banques ont rejeté 188.758 chèques et 193.490 effets de commerce. Sans surprise, le premier motif de rejet demeure l’insuffisance de provision.
Le Groupement pour un système interbancaire marocain de télécompensation (GSIMT) a diffusé son dernier nouveau trimestriel relatant l’évolution des échanges interbancaires scripturaux et des rejets de ces derniers.
Les transactions interbancaires en monnaie scripturale transitant par le Système interbancaire marocain de télécompensation (SIMT) se sont élevées, au premier trimestre 2015, à 15,8 millions, en progression de 6,96% par rapport à la même période de l’année précédente. Ces transactions correspondent à un montant de 398,5 milliards de DH, en hausse de 3,09% pour la même période de référence.
En comparaison au trimestre précédent, les transactions interbancaires des moyens de paiement ont enregistré une légère progression de 0,47% en nombre, avec toutefois une baisse de 4,9% du montant correspondant.
Le chèque accapare plus de 60% des échanges interbancaires
La structure des échanges par moyen de paiement fait ressortir la prédominance du chèque, tant en volume qu’en valeur. Avec des parts respectives de 45% et 61%, le chèque demeure le plus utilisé dans le système bancaire, pour totaliser un montant de 242,6 milliards de DH au premier trimestre 2015.
De son côté, le virement préserve sa deuxième position. Il s’est chiffré à 90,4 MMDH, pour accaparer 37% du volume total des opérations et 23% de la valeur globale des moyens de paiement du trimestre.
Pour leur part, les ordres de prélèvement viennent en troisième position, avec une part de 11% en volume. En valeur, la troisième position est occupée par les LCN, accaparant une part de 14%.
En dernière position, on retrouve les virements en provenance de l’étranger, avec 1% des transactions échangées, aussi bien en volume qu’en valeur.
Près de 3 chèques sur 100 sont rejetés
Par ailleurs, le nombre global des chèques rejetés par banque a totalisé en trois mois 188.758 unités sur un volume de 7.103.420 chèques reçus.
Ainsi, le taux de rejet des chèques s’est établi, au premier trimestre 2015, à 2,66% dans le total des retours impayés, en hausse de 0,3% par rapport à l’année précédente. En revanche, ce taux est en baisse de 0,13% par rapport au trimestre précédent.
S’agissant des retours des effets de commerce, le SIMT a traité 992.631 lettres de change normalisées, dont 193.490 ont été rejetées, soit un taux d’impayés de 19,49%, en accroissement de 1,16% par rapport à la même période de l’année précédente et en repli de 0,09% par rapport au trimestre précédent.
Le premier motif de rejet reste l’insuffisance de provision
Le motif «insuffisance provision» reste prédominant, dans la structure des impayés. Il représente une part de 1,41% des rejets de chèques, suivis de loin du motif «endos irrégulier», qui est de 0,32% et des deux motifs «signature non conforme» et «rejet technique», avec respectivement 0,3% et 0,21%. Les autres motifs totalisent 0,41% des impayés.
De leur part, les rejets des lettres de change normalisées pour motif «insuffisance de provision» sont évalués à 17,6%. Les autres motifs ne constituent que 1,89% du total des rejets de cet instrument de paiement.
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