Covid-19: un vaccin dans un an possible mais optimiste, Sanofi crée la polémique
Un vaccin contre le coronavirus dans un an c'est possible, selon des experts européens, un scénario qu'ils présentent toutefois comme optimiste et qui n'éradiquera pas forcément cette maladie qui a déjà tué près de 300.000 personnes dans le monde.
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Kenza Khatla
Le 14 mai 2020 à 12h33
Modifié le 10 avril 2021 à 22h35Un vaccin contre le coronavirus dans un an c'est possible, selon des experts européens, un scénario qu'ils présentent toutefois comme optimiste et qui n'éradiquera pas forcément cette maladie qui a déjà tué près de 300.000 personnes dans le monde.
"Ce virus pourrait devenir endémique dans nos communautés, il pourrait ne jamais disparaître", y compris en cas de découverte d'un vaccin, a averti l'Organisation mondiale de la Santé (OMS).
Jeudi 14 mai, l'Agence européenne du médicament (EMA), a estimé que dans un scénario "optimiste", un vaccin pourrait être disponible dans un an.
"Nous pouvons voir la possibilité si tout se déroule comme prévu que certains (vaccins) soient prêts à être approuvés d'ici un an", a affirmé Marco Cavaleri, directeur de la stratégie à l'EMA, dont le siège est à La Haye.
Plus de 100 projets sont en lice dans le monde et une dizaine d'essais cliniques sont en cours pour tenter de trouver un remède contre la maladie, apparue dans la ville de Wuhan, en Chine, au mois de décembre et qui depuis a fait 297.259 morts et contaminé 4.362.090 personnes, selon un bilan établi par l'AFP à partir de sources officielles jeudi à 11H00 GMT. Une concurrence, non dénuée de tensions.
La police fédérale américaine (FBI) a accusé mercredi 13 mai des pirates informatiques, mais aussi des chercheurs et des étudiants proches de la Chine, de voler des informations d'instituts universitaires et de laboratoires publics.
Pékin a réagi jeudi en accusant les Etats-Unis de diffamation.
Côté laboratoires, le géant pharmaceutique français Sanofi a provoqué l'indignation en annonçant qu'il distribuerait en priorité aux Etats-Unis un éventuel vaccin, car les autorités américaines ont investi financièrement pour soutenir ses recherches. Cette avance pourrait être de quelques jours ou quelques semaines, a déclaré son directeur général Paul Hudson.
Une telle éventualité a été jugée "inacceptable" par la secrétaire d'Etat française à l'Economie, Agnès Pannier-Runacher. L'ONG militante Oxfam a dénoncé des informations "tout simplement scandaleuses" et critiqué "les motivations financières et la recherche de profits".
"Bien d'utilité publique"
"Le vaccin contre le Covid-19 doit être un bien d'utilité publique et son accès doit être équitable et universel", a réagi un porte-parole de la Commission européenne.
Le président de Sanofi France, Olivier Bogillot, s'est abstenu de démentir M. Hudson, appelant l'Union européenne à être "aussi efficace (que les Etats-Unis) en nous aidant à mettre à disposition très vite ce vaccin".
Dans l'attente d'un traitement, les gouvernements sont contraints d'arbitrer entre les mesures visant à enrayer la propagation de la maladie et la relance de leurs économies. D'où un déconfinement qui continue d'avancer pas à pas.
(AFP)
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Kenza Khatla
Le 14 mai 2020 à 12h33
Modifié 10 avril 2021 à 22h35