Grèce: “La balle dans le camp des Grecs” estime le président de la BCE
Tous les acteurs engagés dans la négociation que mène Athènes avec ses créanciers doivent faire des efforts, mais la "balle est indiscutablement dans le camp" des Grecs, a estimé lundi le président de la Banque centrale européenne (BCE) Mario Draghi.
Grèce: “La balle dans le camp des Grecs” estime le président de la BCE
Partager :
-
Pour ajouter l'article à vos favorisS'inscrire gratuitement
identifiez-vousVous possédez déjà un compte ?
Se connecterL'article a été ajouté à vos favoris -
Pour accéder à vos favorisS'inscrire gratuitement
identifiez-vousVous possédez déjà un compte ?
Se connecter
admin
Le 15 juin 2015 à 15h23
Modifié le 15 juin 2015 à 15h23Tous les acteurs engagés dans la négociation que mène Athènes avec ses créanciers doivent faire des efforts, mais la "balle est indiscutablement dans le camp" des Grecs, a estimé lundi le président de la Banque centrale européenne (BCE) Mario Draghi.
"Tous les acteurs vont désormais devoir faire encore un effort, mais la balle est indiscutablement dans le camp du gouvernement grec pour prendre les mesures nécessaires", a affirmé M. Draghi devant des députés du Parlement européen à Bruxelles, appelant à conclure un accord "fort et global avec la Grèce" et ce "très rapidement".
"La BCE fait tout ce qu'elle peut pour faciliter une issue positive", a-t-il également affirmé.
L'institution monétaire est l'une des trois, aux côtés du Fonds monétaire international (FMI) et de la Commission européenne, avec lesquelles Athènes négocie pour obtenir un nouveau renflouement et pouvoir honorer dans les semaines qui viennent des remboursements. Le pays doit notamment près de 7 milliards d'euros cet été à la BCE, justement.
La BCE assure aussi en ce moment le financement des banques grecques, par le biais de prêts d'urgence. M. Draghi a affirmé que ce soutien continuerait "tant que les banques grecques sont solvables" et peuvent apporter suffisamment de garanties à ces prêts.
En revanche, l'institution n'est pas prête à revoir un plafond d'émissions d'obligations à court terme qu'elle impose au gouvernement grec, et qui limite fortement la marge de manoeuvre financière d'Athènes, tant que les négociations avec les institutions n'ont pas abouti.
Or les discussions sont enlisées, le Premier ministre grec Alexis Tsipras estimant qu'il doit maintenant "attendre patiemment" que les institutions fassent un nouveau geste, et les intéressées réclamant des engagements de réformes structurelles d'Athènes.
Berlin, qui joue un rôle clé dans les négociations, a aussi fait savoir lundi que la balle était aux yeux des Allemands dans le camp grec.
M. Draghi a précisé qu'il était "absolument clair" que la décision de débourser de nouveaux fonds pour la Grèce serait "une décision politique, qui devra être prise par des politiques élus et pas par des banquiers centraux".
(AFP)
Vous avez un projet immobilier en vue ? Yakeey & Médias24 vous aident à le concrétiser!Si vous voulez que l'information se rapproche de vous
Suivez la chaîne Médias24 sur WhatsAppPartager :
-
Pour ajouter l'article à vos favorisS'inscrire gratuitement
identifiez-vousVous possédez déjà un compte ?
Se connecterL'article a été ajouté à vos favoris -
Pour accéder à vos favorisS'inscrire gratuitement
identifiez-vousVous possédez déjà un compte ?
Se connecter
admin
Le 15 juin 2015 à 15h23
Modifié 15 juin 2015 à 15h23