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Gazoduc Atlantique Africain : l'accord intergouvernemental validé pour une signature au plus tard au premier trimestre 2025

Les études de survey du segment nord sont en cours, tandis que celles du segment sud débuteront sous peu. Les contrats pour les études d’impact environnemental et social (ESIA) ont été attribuées et les travaux sur le terrain ont déjà commencé.

Gazoduc Atlantique Africain : l'accord intergouvernemental validé pour une signature au plus tard au premier trimestre 2025

Le 4 novembre 2024 à 12h51

Modifié 4 novembre 2024 à 13h29

Les études de survey du segment nord sont en cours, tandis que celles du segment sud débuteront sous peu. Les contrats pour les études d’impact environnemental et social (ESIA) ont été attribuées et les travaux sur le terrain ont déjà commencé.

À Abuja, les ministres de l’énergie de la CEDEAO, du Maroc et de la Mauritanie ont validé des étapes clés pour le Gazoduc Nigéria-Maroc. Les études d’ingénierie et d'impact environnemental sont en cours, marquant une avancée vers la signature d’un accord intergouvernemental au premier trimestre 2025 pour ce projet stratégique de 6.000 km, qui vise à fournir de l'énergie à 13 pays africains.

Le projet de Gazoduc Africain Atlantique (Nigeria-Maroc) vise à permettre l'émergence d'une véritable prospérité pour l'Afrique, a affirmé, vendredi 1er novembre à Abuja, la ministre de la transition énergétique et du développement durable, Leila Benali.

Mme Benali, qui prenait part à la réunion des ministres de l’énergie des pays membres de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), dédiée au projet de Gazoduc Africain Atlantique (Nigeria- Maroc), a indiqué que ce projet stratégique vise à permettre "l'émergence d'une véritable prospérité pour l'Afrique et ses populations en exploitant localement les ressources africaines, en développant des infrastructures industrielles et en créant des emplois".

Le gazoduc Nigeria-Maroc a toujours été bien plus qu’un simple pipeline, a-t-elle souligné, affirmant qu'il s’agit d’un projet éminemment politique, dont l’idée est portée par le Roi Mohammed VI et le président du Nigeria.

"Leur soutien à cette vision n’a jamais faibli, car il ne s'agit pas seulement d'une infrastructure traversant plusieurs pays africains sur 6.000 kilomètres, d’une capacité de 15 à 30 milliards de mètres cubes de gaz, ou encore d'un accès moderne à l’énergie pour près de 400 millions de personnes réparties dans 13 pays", a expliqué la ministre, relevant que ce projet est surtout une réponse à la reconnaissance mondiale, particulièrement en Europe, que le dernier réservoir de capacité productive pour les décennies à venir est l’Afrique.

Remerciant les différents partenaires qui ont adhéré à cette vision en contribuant à la persévérance nécessaire à la poursuite de cette initiative, Mme Benali a fait savoir que désormais, le projet se nomme le Gazoduc Afrique Atlantique, en référence à la vision atlantique du Roi, visant à offrir aux pays du Sahel une porte vers l’Atlantique et une ouverture à la prospérité.

Par ailleurs, elle a souligné que cette réunion est une occasion pour avancer concrètement vers les moyens financiers et techniques qui permettront de rendre ce projet viable et réalisable, y compris les projets d’énergie renouvelable essentiels dans la stratégie énergétique marocaine.

Les infrastructures transnationales comme ce gazoduc nécessitent des financements structurés, continus et rigoureux, a-t-elle poursuivi, précisant qu'une fois opérationnelle, cette infrastructure doit être en mesure de répondre aux besoins d'approvisionnement énergétique du continent et de ses partenaires.

L’accord intergouvernemental adopté au niveau ministériel pour une signature au plus tard au premier trimestre 2025

Les études d’ingénierie détaillées menées par des prestataires de renommée mondiale ont été achevées en mars 2024, représentant une avancée significative vers la réalisation de ce projet, a souligné, de son côté Amina Benkhadra, directrice générale de l’Office national des hydrocarbures et des mines (ONHYM), notant que le concept est robuste et les données macroéconomiques démontrent la rentabilité du projet et sa compétitivité.

Actuellement, les études de survey du segment nord sont en cours, tandis que celles du segment sud débuteront sous peu, a-t-elle ajouté relevant que les contrats pour les études d’impact environnemental et social (ESIA) ont été attribuées et les travaux sur le terrain ont déjà commencé.

Ces études, a expliqué Mme Benkhadra, permettront d’affiner le plan de mise en œuvre, en intégrant tous les aspects environnementaux et sociaux afin d’assurer le respect des normes les plus élevées

Cette réunion à laquelle a été invitée également la Mauritanie, avait pour objectif l’adoption de l’accord intergouvernemental sur le Gazoduc Africain Atlantique (Nigéria- Maroc) qui sera soumis à la signature des Chefs d’Etat des pays membres de la CEDEAO, du Maroc et de la Mauritanie.

Lors de cette réunion, les ministres ont adopté l’accord intergouvernemental (IGA) sur le Gazoduc Africain Atlantique et l’Accord avec le Gouvernement Hôte (HGA) annexé à l’IGA. Ils ont également convenu de l’organisation d’une cérémonie officielle de signature de l’Accord intergouvernemental au plus tard au premier trimestre 2025.

Organisée par la commission de la CEDEAO, cette réunion conjointe des ministres en charge de l’Energie et des Hydrocarbures, élargie aux ministres en charge des Hydrocarbures du Maroc et de la Mauritanie, a été précédée d’une réunion des experts sectoriels.

La réunion d’Abuja intervient après un atelier régional d’examen et de validation de l’Accord des Etats hôtes (HGA- Host Government Agreement), organisé du 8 au 11 octobre dernier à Lagos au Nigéria et qui fait suite à moult rounds de négociations des dispositions de l’Accord Intergouvernemental (IGA) et de l’Accord de Gouvernement Hôtes (HGA), organisés à Rabat, Marrakech et à Abidjan.

(Avec MAP)

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