Après une IPO réussie l'an dernier, le 1er trimestre 2024 a permis de consolider cette dynamique de croissance, avec de très bonnes performances des différents indicateurs financiers du groupe sur 12 mois, notamment en termes de production de crédits et de collecte de dépôts.

L'encours des crédits a progressé de 42% par rapport à la même période l'an dernier, à 13,1 MMDH, soit une production nette de près de 3,9 MMDH, tirée essentiellement par le segment Entreprises.

Les dépôts de la clientèle ont cru de 22% en 12 mois, soit une collecte nette de 2,5 MMDH, pour s’établir à fin mars 2024 à 13,7 MMDH. Les dépôts non rémunérés affichent une croissance de 17% et représentent en moyenne 48% de l’ensemble des dépôts, et ce malgré la très forte croissance des crédits.

Le PNB consolidé ressort à 208 MDH au 31 mars 2024, contre 144 MDH à la même période en 2023, soit une hausse de 44%. Le PNB à caractère récurrent, décomposé en marge d’intérêt et commissions, a atteint 181 MDH, en hausse de 40%.

La marge d’intérêt s’établit à 88 MDH (+34%), tirée par la hausse des encours. Les commissions atteignent 94 MDH (+47%), et comprennent tant les commissions bancaires que celles des métiers de gestion d’actifs.

Le PNB, à caractère moins prévisible (intermédiation boursière, trading obligataire et actions, corporate finance), atteint 27 MDH (+81%), grâce à un marché actions favorable au 1er trimestre 2024.

Le résultat brut d’exploitation (RBE) progresse à un rythme plus soutenu que le PNB, en raison de la bonne maîtrise des charges qui affichent une hausse de 15%, alors que le PNB croît de 44%.

Pour le reste de l'année 2024, le groupe table sur une hausse de 20% à 24% de son PNB, grâce à la poursuite de la croissance des encours, de l'amélioration des marges sur une année pleine, et de la hausse des commissions.

Le résultat brut d'exploitation devrait afficher une croissance comprise entre 28% et 38%, du fait que la croissance des charges continuera d’être moins rapide que celle du PNB.

Le RNPG, lui, devrait augmenter cette année de 40% à 50% selon les guidances du management.