Sommet de l'UA : le Maroc soutient la réforme institutionnelle de l'Union panafricaine
Les Chefs d’Etat et de gouvernement des 54 pays membres de l’Union africaine (UA) ont entamé, samedi à Addis-Abeba, les travaux de la 36e session ordinaire du Sommet de l’organisation panafricaine avec la participation du Maroc.
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Sommet de l'UA : le Maroc soutient la réforme institutionnelle de l'Union panafricaine
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Rédaction Medias24
Le 18 février 2023 à 21h28
Modifié le 20 février 2023 à 8h23Les Chefs d’Etat et de gouvernement des 54 pays membres de l’Union africaine (UA) ont entamé, samedi à Addis-Abeba, les travaux de la 36e session ordinaire du Sommet de l’organisation panafricaine avec la participation du Maroc.
Placé sous le thème « Accélération de la mise en œuvre de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF)», le 36e Sommet de l’Union doit se pencher sur plusieurs sujets importants, notamment, la réforme institutionnelle de l’Union, l’état de la paix et de la sécurité dans le continent, l’octroi d’un siège à l’UA au sein du G20, entre autres.
Le Maroc y est présent à travers une délégation présidée par le Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, représentant le Roi Mohammed VI. Il est accompagné du ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l'étranger, Nasser Bourita, l’Ambassadeur Représentant permanent du Royaume auprès de l’UA et la CEA-ONU, Mohamed Arrouchi et l'Ambassadeur Directeur Général de l'AMCI, Mohamed Methqal.
Lors de ce sommet, Macky Sall a passé le flambeau à son homologue comorien Azali Assoumani, qui assure à partir de ce samedi la présidence tournante de l’Union africaine. Le Président de l’Union des Comores devient ainsi le nouveau Président en exercice de l'organisation panafricaine pour un mandat d'une année.
Objectif accélérer la ZLECAF
M. Assoumani a affirmé que sur les questions très importantes auxquelles fait face l’Afrique, il entend se fixer une mission essentielle qui constitue d’ailleurs le thème de l’année à savoir l’«accélération de la mise en œuvre de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF)».
“Nous plaçons collectivement, beaucoup d’espoir dans cette ZLECAF, que notre organisation a lancée en 2021 et qui peut apporter des solutions idoines à nos problèmes”, a assuré le nouveau président en exercice de l’UA.
Toutefois, une fois que la ZLECAF sera effective et pour qu’il y ait une réelle croissance durable sur le continent africain, “nous devons y asseoir une réelle stabilité politique ce qui nous oriente vers trois thèmes de soutien à la ZLECAF, en l’occurrence, la paix et la sécurité, le changement climatique et l’autosuffisance”, a relevé M. Assoumani.
La réforme de l'UA, vecteur de croissance
La réforme institutionnelle de l’Union africaine (UA) est l'un des sujets phares de ce sommet. Fidèle à son engagement de soutenir l’agenda de l’UA, le Maroc a appuyé dès le début et appuie toujours la réforme institutionnelle de l’Union, qui ne manquera pas de consolider la crédibilité et le renforcement de l’efficacité de l'organisation continentale, a rappelé la délégation marocaine.
Le Maroc a défendu l'idée que cette réforme sera un vecteur de croissance qui va contribuer à accélérer les programmes globaux de transformation économique et sociale du continent africain.
La vision de la réforme institutionnelle de l’UA que le Maroc soutient pleinement repose sur une approche globale en faveur du développement et de la promotion de la paix et de la stabilité sur le continent, a souligné la délégation marocaine.
Le Maroc considère que cette réforme devrait être inclusive, holistique, transparente et participative, fondée sur le principe de l’appropriation et reposant sur les paramètres du réalisme et du pragmatisme.
Pour le royaume, il est nécessaire d’aller de l’avant dans les réformes prioritaires en suspens en vue de redonner à cette institution le rôle qui lui revient au sein de l’architecture administrative de l’UA et renforcer ainsi sa crédibilité institutionnelle. Dans ce sens, le Maroc est pleinement disposé à jouer un rôle de facilitateur afin de faire avancer ce processus.
Depuis qu’il a intégré le Comité consultatif sur la réforme institutionnelle de l’UA, le Royaume n’a épargné aucun effort pour faire aboutir la réforme dans le sens voulu par son champion le Président Paule Kagamé. Un long chemin a été parcouru, mais il reste encore des actions à entreprendre pour parfaire notre union, a souligné la délégation marocaine.
Le Maroc s'engage à promouvoir les usages pacifiques de l’énergie nucléaire
Par ailleurs, en marge du 36e Sommet de l’Union Africaine, le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine, et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita a affirmé l'engagement du Maroc à promouvoir la paix et le développement de l’Afrique à travers la coopération Sud-Sud dans le domaine des usages pacifiques de l’énergie nucléaire.
Lors de la réunion ministérielle organisée par le Secrétariat Exécutif de l’Organisation du Traité d’Interdiction Complète des Essais Nucléaires (OTICEN) et la Commission Africaine de l’Energie Nucléaire (AFCONE), M. Bourita a exprimé le plein appui du Royaume au plan d’action conjoint des deux instances, ainsi que sa disposition à renforcer sa mise en œuvre à travers l’échange d’expériences et de bonnes pratiques avec les Etats africains.
Le Maroc, en tant que membre du Conseil de Paix et de Sécurité de l’Union africaine, est résolument engagé à accompagner cette nouvelle dynamique de partenariat entre l’AFCONE et l’OTICEN, a affirmé le ministre.
Le Royaume se place comme un partenaire fiable et crédible de l’AFCONE et de l’OTICEN en matière de formation des experts africains francophones et anglophones dans le domaine des applications civiles et scientifiques du Système International de Surveillance du Traité d’Interdiction Complète des Essais Nucléaires (TICEN), notamment dans les aires des alertes aux tsunamis, des accidents nucléaires et radiologiques, et de l’aviation civile, qui relèvent du mandat de l’AFCONE.
Sur le plan opérationnel, le ministre a formulé trois propositions d’actions concrètes dans le cadre de ce partenariat, à savoir la mise en place de centres d’excellence régionaux, la mobilisation de ressources adéquates et prévisibles pour le renforcement des capacités des Etats africains, et la mise à l’échelle des activités de formation dans le cadre d’une coopération triangulaire Maroc – OTICEN/AFCONE – Etats africains.
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