Le nombre de cas graves (réanimation et soins intensifs) ainsi que le nombre de décès sont en hausse, constate le Dr Saïd Afif, président de la Fédération nationale de la santé, dans une déclaration à Médias24:
Le 14 juin, 37 cas graves étaient annoncés soit 0,7% de taux d’occupation des lits de réanimation.
Le samedi 25 juin, 104 patients étaient hospitalisés en réanimation, soit 2% de taux d’occupation de la capacité de réanimation. Il s’agit donc, en 11 jours, de près du triple.
5 décès ont été enregistrés en une semaine, à compter du 14 juin. Puis, entre le 22 et le 25 juin, nous sommes passés à 11 décès. Le nombre de cas actifs approche les 19.000 ce samedi 25 juin.
La même évolution est constatée au niveau du taux de positivité qui en moins d’un mois, est passé de 1% à près de 25%.
Ces indicateurs rappellent le précédent pic de la vague Omicron, avec une forte circulation du virus.
Le Dr Afif signale enfin que sur les 5 décès déplorés le 22 juin, trois personnes n’étaient pas du tout vaccinées.
« S’il n’est pas virulent, ce virus peut être mortel », rappelle-t-il.
« Or, le vaccin protège contre les formes graves. Nous demandons donc aux personnes vulnérables de se faire vacciner et de porter le masque », conclut-il.