Les semis tardifs, principaux bénéficiaires des dernières pluies

Certaines cultures céréalières et de légumineuses bénéficieront des dernières pluies, à la faveur d’un semis tardif. Une technique envisagée par les professionnels du secteur agricole comme mécanisme d’adaptation aux changements climatiques.

Les semis tardifs, principaux bénéficiaires des dernières pluies

Le 15 mars 2022 à 16h56

Modifié 15 mars 2022 à 16h56

Certaines cultures céréalières et de légumineuses bénéficieront des dernières pluies, à la faveur d’un semis tardif. Une technique envisagée par les professionnels du secteur agricole comme mécanisme d’adaptation aux changements climatiques.

Entre 20 et 35 mm de pluie ont été enregistrés le 14 mars 2022 dans quelques régions du Royaume par la Direction générale de la météorologie (DGM). Une semaine plus tôt, la DGM avait recensé de 10 à 40 mm de précipitations.

Après une longue période de disette pluviométrique, le cumul des dernières précipitations est porteur d’espoir. "Les cultures céréalières et légumineuses semées tardivement seront sauvées" affirme à Médias24, Abdelaziz Rhezali, expert en agriculture et PhD en fertilités et fertilisation des sols.

Selon notre interlocuteur, des agriculteurs du Gharb et des environs de Fès et de Taounate "ont retardé les semis du blé jusqu’au mois de janvier".

Un choix qui tranche avec les habitudes agricoles "et notamment le semis des céréales en novembre ou début décembre", précise Abdelaziz Rhezali, soulignant que les cultures céréalières dans la région de Chaouia, semées à cette période, ont connu une année catastrophique.

"La période où la plante avait le plus besoin d’eau a coïncidé avec les moments de sécheresse aiguë. Ce qui a impacté négativement son développement, générant des rendements nuls", explique M. Rhezali.

"Une réflexion est en cours entre les professionnels et les chercheurs dans le domaine des céréales pour évaluer l’impact du semis tardif des céréales en vue de s’adapter aux changements climatiques", confie l’expert agricole.

Et d’ajouter "on doit changer nos habitudes de semis et le décaler pour faire coïncider les besoins de la plante aux précipitations". 

Concernant les légumineuses, "celles semées vers les mois de février et de mars, comme le pois chiche, les petits pois et les lentilles donneront un rendement intéressant, d’autant plus s’il y a de nouvelles précipitations à l’avenir", assure Abdelaziz Rhezali.

Une hypothèse crédible. Des précipitations (30 à 50 mm) sont prévues les 15 et 16 mars 2022 par la DGM dans plusieurs régions agricoles. Selon les plateformes météorologiques internationales, d'autres pluies sont également prévues la semaine prochaine.

Pour ce qui est des arbres fruitiers, les précipitations recensées et celles à venir, auront un effet indirect sur cette culture, car cette dernière ne repose pas "sur les pluies mais sur des systèmes d’irrigation comme le goutte à goutte, utilisant des eaux provenant des barrages ou des nappes phréatiques".

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