Affaire Raissouni : l'Amicale Hassania des magistrats répond à la diplomatie américaine
Dans un communiqué, l'Amicale Hassania des Magistrats qualifie la déclaration américaine de Ned Price d'atteinte aux efforts considérables que la justice marocaine a déployés avec "confiance, constance, efficience et efficacité afin d'assurer la sécurité judiciaire et de renforcer la confiance des citoyens dans la justice de leur pays".

Affaire Raissouni : l'Amicale Hassania des magistrats répond à la diplomatie américaine
Dans un communiqué, l'Amicale Hassania des Magistrats qualifie la déclaration américaine de Ned Price d'atteinte aux efforts considérables que la justice marocaine a déployés avec "confiance, constance, efficience et efficacité afin d'assurer la sécurité judiciaire et de renforcer la confiance des citoyens dans la justice de leur pays".
Après la Délégation interministérielle aux droits de l’Homme (DIHD), c'est au tour de l'Amicale Hassania des magistrats de répondre le 13 mardi à la déclaration du porte-parole de la diplomatie américaine, Ned Price, qui a critiqué le Maroc pour avoir condamné à cinq ans de prison le journaliste Soulaimane Raissouni.
Suite à une réunion d'urgence tenue à Rabat le 13 juillet 2021, l'Amicale déclare :
- Premièrement, sa condamnation totale du contenu de la déclaration, "qui non seulement offense l'autorité judiciaire marocaine et porte atteinte à son indépendance mais porte également atteinte à l'honneur et à la dignité de tous les magistrats de tout le royaume du Maroc et de tous les travailleurs et travailleuses du domaine de la justice marocaine"..
- Deuxièmement, sa "grande surprise" de ne pas voir dans la déclaration américaine la mention du communiqué du procureur général du Roi qui a été publié le 12 juillet 2021 qui a présenté des explications et clarifications adéquates et précises sur la véracité du déroulement du procès du citoyen Soulaimane Raissouni, qui est poursuivi pour des délits de droit commun, sans aucun rapport avec son activité journalistique..
- Troisièmement, sa pleine affirmation que l'indépendance et la souveraineté de la justice marocaine, à l'instar des systèmes judiciaires comparés, est une ligne rouge qui ne doit être franchie par aucune partie, conformément à ce qui lui est garanti par la Constitution marocaine et les chartes internationales, émises par les Nations Unies. Il s'agit de la première résolution de l'Assemblée générale des Nations Unies n° 40/32 du 29 novembre 1985 et la deuxième n° 40/146 du 13 décembre 1985.