Des informations circulent sur la place sur un futur tirage sur la LPL d’un montant de 1 milliard de dollars.

Nous avons contacté une source officielle pour vérifier l’information. Sa réponse est catégorique : « jamais ».

La LPL a été reconduite par le FMI le 17 décembre 2018 pour un montant de de 2,97 milliards de dollars sur 24 mois. 

Dans une lettre adressée en novembre dernier à la directrice générale du FMI, Christine Lagarde, Mohamed Benchaaboun et Abdellatif Jouahri assurent que « le Maroc a l'intention d’utiliser cette ligne à titre de précaution et à en tirer parti uniquement en cas de chocs exogènes importants ». 

Le ministre des Finances et le Wali de Bank Al Maghrib pensent aussi que le pays pourrait sortir de la LPL à terme : « en continuant à renforcer la résilience de son économie et en la diversifiant, le Maroc devrait être capable de sortir de la LPL, une fois les risques exogènes auxquels l’économie est exposée diminués ».

L’emprunt international est toujours d’actualité

La seule sortie en devises prévue en 2019 est celle annoncée par le ministère de l'économie et des finances dans le cadre de la loi de finances 2019. 

Une opération qui est toujours d’actualité et qui devrait porter sur un montant de 1 milliard d'euros ou de dollars, selon une source autorisée.

D’où peut être la confusion actuelle entre LPL et levée sur les marchés internationaux de la dette. 

"Les caractéristiques techniques exactes de cette émission ainsi que son timing de lancement dépendent des conditions du marché et de l'appétit des investisseurs", précise notre source.

Cette émission permettra d'établir une nouvelle référence pour la signature du Maroc sur le marché financier international après une absence de plus de 4 ans, de renforcer le stock des avoirs extérieurs et de renouer le contact avec les investisseurs internationaux pour leur présenter les dernières réformes sectorielles et structurelles engagées par le pays, explique notre source. 

L'opération permettra également de ne pas impacter le niveau de liquidité sur le marché local et de profiter de l'écart de coût de mobilisation des fonds qu'offre le marché international.