Saham Assurances, filiale de Saham finances cédée au sud-africain Sanlam, est cotée à la bourse de Casablanca. La cession est une opération stratégique qui justifiait la suspension ce matin du cours de la valeur. Au-delà, la question se pose sur le sort réservé à la compagnie d’assurances et aux petits porteurs.

Interpelée par Médias24/LeBoursier lors de la conférence de presse d’annonce de la cession de Saham Finances à Sanlam, le jeudi 8 mars, Nadia Fettah nous explique que ‘’conformément à la réglementation locale, il va y avoir un processus d’offre publique d’achat (OPA). Il va falloir instruire le dossier avec l’autorité de marché’’.

''Le dépôt d’une offre publique d'achat est obligatoire quand une personne physique ou morale, agissant seule ou de concert, vient à détenir, directement ou indirectement, un pourcentage déterminé des droits de vote d’une société dont les titres sont inscrits à la cote de la Bourse des valeurs'', selon l'article 18 de la loi n° 26-03 relative aux offres publiques sur le marché boursier.

Selon la même source, ''toute personne physique ou morale visée à l’alinéa 1 ci-dessus doit, à son initiative et dans les trois jours ouvrables après le franchissement du pourcentage des droits de vote visé à l’alinéa précédent, déposer auprès de l'AMMC un projet d’offre publique d’achat dans les conditions prévues par la présente loi''. 

Rappelons que le sud-africain Sanlam va acquérir 53,4% de Saham Finances et la contrôler donc à 100%.

Elle ajoute que le groupe ‘’s’adressera en temps et en heure avec toute l’information nécessaire pour les actionnaires minoritaires dans Saham Maroc’’.

Cette transaction mènera-t-elle au retrait de Saham Assurances de la bourse? A la question posée par les confrères, Nadia Fettah qui répondait qu’au nom de Saham Finances affirme que "leur souhait c’est de rester cotée à la bourse de Casablanca".