Bank Al-Maghrib: Le paiement mobile sera lancé au 1er semestre 2018

| Le 13/12/2017 à 10:45

Contactée par LeBoursier/Médias24, une source autorisée à Bank Al-Maghrib a indiqué que les spécifications techniques relatives à ce nouveau moyen de paiement ont été arrêtées, mais que les règles de place sur les volets économiques et organisationnels sont en cours de finalisation.

Le lancement de la solution nationale de paiement mobile se fera au 1er semestre 2018. C’est ce que nous affirme une source autorisée à Bank Al-Maghrib, contactée par LeBoursier/Médias24. La Banque Centrale avait, à vrai dire, annoncé un lancement au plus tard fin 2017.

Selon notre source, le comité stratégique ayant été instauré pour piloter ce chantier, a été «chargé de définir les principales règles de place nécessaires au bon fonctionnement des opérations inter-opérées, de mener la syndication, et d’affiner le modèle économique pour un lancement effectif de la solution courant le premier semestre 2018».

Pour rappel, ce comité stratégique regroupe, outre Bank Al-Maghrib et l'ANRT, les principales banques de la place, les trois opérateurs télécoms, le ministère de l'Economie et des Finances, ainsi que le ministère du Commerce, de l'Industrie, de l'Investissement et de l'Economie numérique.

Notre interlocuteur indique, par ailleurs, que les travaux de ces derniers mois ont porté sur la mise en œuvre effective de ce nouveau moyen de paiement interopérable.

«A ce jour, nous avons identifié les besoins technologiques et les plateformes techniques à mettre en œuvre ou à faire évoluer, les adaptations et évolutions à opérer et les pistes de complémentarité entre les modes de paiement existants et le paiement mobile», a-t-il ajouté.

Nous apprenons également que les spécifications techniques relatives à ce nouveau moyen de paiement ont été arrêtées, et les règles de place sur les volets économiques et organisationnels sont en cours de finalisation.

Rappelons que dans ce sens, un appel d’offres public avait été lancé conjointement par Bank Al-Maghrib et l’ANRT afin de les accompagner dans la mise en œuvre effective de la solution. L’appel d’offres en question a été remporté par un groupement composé des entreprises BearingPoint, Atos et JohnsDay. Le consortium devait définir les spécifications techniques, fonctionnelles, économiques et organisationnelles du projet.

En outre, les études menées par la Banque centrale et l'ANRT ont permis d'identifier les principaux flux de paiement; représentant une enveloppe globale annuelle de 400 MMDH. Ces flux sont au nombre de six:

- Le versement des prestations sociales de faibles montants ;

- Les transferts nationaux entre particuliers de faibles montants;

- Les achats des particuliers dans le commerce de détail ;

- Le paiement de factures de services en réseau;

- L’achat de recharges téléphoniques;

- Le paiement des fournisseurs par les commerçants de détail.

D’une autre part, la Banque Centrale avait estimé que la solution du paiement mobile pourra capter 60 MMDH sur 5 ans. Un responsable à la Banque Centrale avait indiqué à Médias 24 que "cela permettra aux opérateurs qui offrent cette solution, un gain très conséquent en matière de gestion du cash et en réduction des risques opérationnels".

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