Les observateurs de pays arabes encensent la gestion des élections marocaines
Le lendemain des élections, des observateurs indépendants issus de différent pays arabes fournissent leurs observations préliminaires.
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Abdelali El Hourri
Le 6 septembre 2015 à 13h04
Modifié 11 avril 2021 à 2h37Le lendemain des élections, des observateurs indépendants issus de différent pays arabes fournissent leurs observations préliminaires.
«Les votes se sont déroulés de manière fluide et naturelle dans tous les bureaux que nous avons visités, excepté huit bureaux ayant fait l’objet de plaintes formulées par des citoyens n’ayant pas pu voter, au motif que leurs noms ne figuraient pas dans les registres d’électeurs», dénote le réseau arabe des institutions nationales des droits de l’homme, lors d’une conférence de presse tenue le 5 septembre à Rabat.
Constitué d’experts et de juristes issus de différents pays arabes (Jordanie, Tunisie, Palestine…), cet organisme avait participé, le 4 septembre, à l’observation des opérations électorales dans les villes de Rabat, Casablanca, Salé, Kénitra, Bouznika et Temara.
Ainsi, le réseau souligne le caractère marginal des incidents enregistrés. «Des incidents mineurs, isolés, et qui n’ont nullement affecté les résultats du scrutin ni même le bon déroulement des opérations», affirme Moussa Brizate, le président du centre jordanien des droits de l’homme et le commissaire général du réseau.
«En matière de gestion électorale, le Maroc peut désormais faire figure de modèle pour beaucoup de pays arabes», affirme M. Brizate, qui, en passant, encense un corpus juridique de qualité, prenant en compte la bonne représentativité de la femme et octroyant un rôle important aux partis politiques.
Dans ce même registre, le palestinien Moen Daess observe toutefois l’exclusion de certaines catégories de citoyens, faisant référence aux agents de police. Selon lui, le Maroc gagnerait à leur ouvrir le droit de vote. «Le corps électoral en sera élargi et avec lui le taux de participation,» explique le président de l’instance indépendante des droits de l’homme en Palestine.
De même, «il reste à régler un certains nombre de lacunes, notamment sur le plan logistique», précise à son tour Taoufik Bouderbala, avocat tunisien et président du Comité supérieur des droits de l’homme et des libertés fondamentales (Tunisie).
Et celui-ci d’épingler la déficience de certains moyens de communications mis à la disposition des électeurs, notamment celles censées leur fournir des informations sur les modalités d’inscription sur les listes électorales, ou leur permettant l’identification des bureaux auxquels ils sont rattachés.
Notons que ces observations ne sont que préliminaires. Le réseau publiera prochainement des notes plus détaillées, avec l’idée de proposer des moyens logistiques et organisationnels susceptible de permettre une meilleure gestion des échéances électorales futures.
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