Le Maroc cité dans le rapport de la CIA sur la torture
Le rapport du Sénat américain, dévoilé mardi 9 novembre sur les méthodes de torture utilisées par la CIA, pointe du doigt les techniques brutales et inefficaces de l’agence américaine de renseignement et des pays qui ont collaboré avec elle.
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Samir El Ouardighi
Le 10 décembre 2014 à 16h50
Modifié le 11 avril 2021 à 2h36Le rapport du Sénat américain, dévoilé mardi 9 novembre sur les méthodes de torture utilisées par la CIA, pointe du doigt les techniques brutales et inefficaces de l’agence américaine de renseignement et des pays qui ont collaboré avec elle.
La commission du renseignement du Sénat, a rendu public un rapport inédit visant à faire la lumière sur le programme secret de torture de la CIA qui concernait des personnes suspectées de sympathie avec l’organisation terroriste Al Quaida au lendemain des attentats du 11 septembre.
Fruit de trois années de travail, le rapport original publié en avril 2014 par la CIA compte 6.000 pages mais seul un résumé est accessible au grand public.
Les données sensibles comme les noms des agents (américains et étrangers) ayant participé aux séances de torture ou des pays ayant accepté de sous-traiter les interrogatoires musclés ont été expurgées. Dans la synthèse de 525 pages, la commission du renseignement y détaille le fonctionnement des «sites noirs» ou prisons secrètes américaines délocalisées dans plusieurs pays.
Les noms des sites et des pays hôtes ont été remplacés par des codes couleurs mais des médias américains comme le «Washington Post» ou «The Intercept» ont réussi à établir une correspondance entre les centres secrets et les pays en cause.
Sur les 54 pays qui ont ouvert les portes de leurs prisons aux agents de la CIA, trois pays arabes, le Maroc, la Libye et l’Egypte sont mentionnés. Ils ont, selon cette source, facilité l'arrestation, le transit, la détention de suspects et surtout la torture.
Plusieurs de ces sites noirs furent le théâtre de méthodes d’interrogatoire brutales où les détenus étaient jetés contre les murs, dénudés, placés dans des bains glacés, et empêchés de dormir pendant des périodes allant jusqu'à 180 heures, soit 7 jours d'affilée.
Au total, ce ne sont pas moins de 119 détenus qui ont été capturés et emprisonnés dans le cadre des procédures dites «d’extraordinary rendition» avec la participation active d'autres pays.
En guise de mea culpa, la CIA a reconnu dans ce rapport qu’à «aucun moment les techniques d'interrogatoire renforcées n'ont permis de recueillir des renseignements relatifs à des menaces imminentes, tels que des informations concernant d'hypothétiques bombes à retardement».
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Samir El Ouardighi
Le 10 décembre 2014 à 16h50
Modifié 11 avril 2021 à 2h36