Italie: Le Premier ministre Letta démissionne, son rival Renzi devrait lui succéder

Le chef du gouvernement italien, Enrico Letta, remet officiellement sa démission vendredi, poussé vers la sortie par son rival au sein du Parti démocrate, le jeune maire de Florence Matteo Renzi, qui devrait lui succéder à la tête de la même coalition inédite gauche-droite, formée il y a moins d'un an.  

Italie: Le Premier ministre Letta démissionne, son rival Renzi devrait lui succéder

Le 14 février 2014 à 11h20

Modifié 14 février 2014 à 11h20

Le chef du gouvernement italien, Enrico Letta, remet officiellement sa démission vendredi, poussé vers la sortie par son rival au sein du Parti démocrate, le jeune maire de Florence Matteo Renzi, qui devrait lui succéder à la tête de la même coalition inédite gauche-droite, formée il y a moins d'un an.  

Après un dernier conseil des ministres dans la matinée, M. Letta devait remettre sa démission au président Giorgio Napolitano. Il a annoncé sa décision dès jeudi soir juste après un vote écrasant de sa formation de centre gauche, le Parti démocrate (PD) réclamant un changement de gouvernement. La motion proposée par M. Renzi demandait d' «ouvrir une phase nouvelle avec un exécutif nouveau soutenu par la majorité actuelle ». « Saut mortel », titrait l'hebdomadaire L'Espresso vendredi matin. « Renzi tire les fils d'une opération concoctée autour d'une table il y a deux mois: elle peut consacrer son leadership ou réduire sa popularité en fumée ». « Une éternelle anomalie italienne », observait le quotidien La Stampa, soulignant l'incertitude du pari du « boy-scout » de la politique italienne: « nous ne savons pas encore s'il y a goal ou si le ballon est passé au-dessus de la barre ». Repubblica parlait du « risque de l'acrobate ». Le Corriere della Sera reconnaissait au secrétaire du Parti démocrate des « talents capables de surprendre », mais, ajoutait-il, « tout ne doit pas se réduire à des effets spéciaux ». Il faudra dissiper l'impression qu'il s'agit seulement d'une nouvelle révolution « de palais » dont l'Italie est coutumière. Sans demander une investiture officielle et tout en rendant hommage « à l'important travail accompli » par M. Letta, le maire de Florence de 39 ans, a proposé jeudi d' « ouvrir une nouvelle page » avec « un projet de relance radicale ».

L'Italie doit « changer d'horizon et de rythme », « sortir des marécages », avait martelé M. Renzi, en se fixant comme horizon la fin de la législature en 2018 et en annonçant des réformes « ambitieuses ». L'Italie est enfoncée depuis deux ans dans la plus grave crise économique de l'après-guerre, avec un PIB en baisse de près de 4% et un taux de chômage supérieur à 12%. Les économistes s'attendent vendredi à l'annonce d'une sortie de la récession au quatrième trimestre de 2013.

La Bourse de Milan a réagi tranquillement à cet énième rebondissement politique: l'indice Ftse Mib progressait de 0,37% à 20.184 points à l'ouverture.

(Avec AFP) 

 

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