La Bourse de Casablanca: des volumes d'échanges «anémiques» durant ramadan
Les échanges à la Bourse de Casablanca devraient continuer à enregistrer des volumes «anémiques» durant le mois de ramadan, en raison du contexte boursier actuel et de la compression des horaires de cotation, indique Upline securities, filiale du groupe de la Banque populaire.
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Le 15 juillet 2013 à 15h18
Modifié 15 juillet 2013 à 15h18Les échanges à la Bourse de Casablanca devraient continuer à enregistrer des volumes «anémiques» durant le mois de ramadan, en raison du contexte boursier actuel et de la compression des horaires de cotation, indique Upline securities, filiale du groupe de la Banque populaire.
«Historiquement, l'activité pendant le mois de ramadan connaît un certain tassement, en raison de la compression des horaires de cotation - à l'instar de celle des horaires de travail en général –» , font noter les analystes d'Upline dans une déclaration à la MAP, précisant que ce mois sacré «intervient cette année dans un contexte boursier particulier, caractérisé par des volumes déjà anémiques», ce qui fait que son impact «sera certainement dilué».
En ce qui concerne les investisseurs étrangers, l'équipe Upline securities explique que la difficulté sera plutôt de trouver des contreparties locales pour leurs transactions, dans ce contexte de léthargie du marché.
Durant le mois de ramadan de l'exercice précédent, survenu entre le 20 juillet et le 20 août, l'indice boursier global Masi «avait fait du surplace avec une baisse cantonnée à -0,11%», rappelle la même source, soulignant que les échanges moyens quotidiens sur cette période se sont établis à 48,8 millions de DH, contre une volumétrie moyenne quotidienne de 118,4 millions de DH (Marché central) sur toute l'année 2012.
Quant au marché des biens et des services, la tendance de la demande est nettement haussière, ce qui traduit naturellement les habitudes de consommation des ménages marocains durant ce mois sacré. Toutefois, cette évolution propice, quoique à caractère saisonnier, a tendance à favoriser les pressions inflationnistes au niveau de l'évolution des prix.
«Les changements des habitudes des ménages, notamment en matière de consommation alimentaire ( ), constituent le principal facteur de transmission des impacts du mois de ramadan sur les évolutions des prix», affirme, dans ce cadre, le Haut commissariat au plan (HCP).
Le mois de ramadan a presque toujours réconforté la demande sur le marché des biens et des services, ce qui engendre généralement des pressions au niveau de la dynamique de l'inflation certes. Toutefois, étant donné la conjoncture assez particulière que traverse le marché boursier, marquée par un manque de liquidité et par une faiblesse du volume des transactions, les prévisions pour le mois sacré semblent pointer vers un maintien du statu quo.
(Avec MAP)