Salafin va absorber Taslif

| Le 26/1/2018 à 16:20

 Les filiales respectives des deux groupes, BMCE Bank of Africa et Saham Assurance, ont signé ce vendredi 26 janvier un protocole d’accord fixant les principes directeurs relatifs au rapprochement stratégique (fusion-absorpbtion) de leurs filiales respectives opérant dans le secteur du crédit à la consommation, Salafin et Taslif.

"Ce rapprochement s’inscrit dans le cadre d’une logique industrielle et devrait se concrétiser à travers une opération de fusion-absorption de Taslif par Salafin qui s’accompagnera d’une augmentation de capital de Salafin réservée aux actionnaires de Taslif",  indique un communiqué conjoint des deux groupes

Cette opération de rapprochement représente "un potentiel significatif de création de valeur aussi bien pour les deux sociétés que pour leurs actionnaires et partenaires et offre des perspectives de synergies opérationnelles et commerciales importantes", peut-on lire sur le communiqué.

Dans ce cadre, BMCE Bank of Africa et Saham Assurance ont fixé une parité d’échange de 1 action Salafin pour 39 actions Taslif.

Selon le communiqué, la fusion a pour principaux objectifs:

-Pour le Groupe BMCE Bank of Africa: Renforcer le positionnement stratégique de Salafin sur le marché du crédit à la consommation en hissant cette filiale à la 3ème position du marché en termes de Produit Net Bancaire;

-Pour Saham Assurance: S'appuyer sur l'expertise de l'équipe Salafin, "comme en témoignent ses performances financières et sa rentabilité", tout en restant actionnaire minoritaire mais actif dans l’un des principaux acteurs du crédit à la consommation au Maroc ;

-Pour les deux sociétés: Créer des synergies industrielles fortes via un partage de savoir-faire et des best practices, le développement de nouvelles activités, notamment le Fee Business avec Saham Assurance en tant qu’actionnaire actif, ainsi que l’ouverture du réseau de vente de Saham Assurance aux produits de l’ensemble fusionné.

En outre, "la concrétisation de cette opération de croissance externe coïncide avec la célébration du 20ème anniversaire de la création de Salafin, d’une part, et marque le couronnement de la stratégie mise en œuvre par Salafin en vue de conforter son positionnement sur le marché du crédit à la consommation, d’autre part".

Par ailleurs, il est à noter que  les modalités de la fusion et le projet de traité de fusion seront soumis prochainement à l’examen du Directoire de Salafin et du Conseil d’Administration de Taslif après l’arrêté des comptes relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2017.

"Le projet de fusion sera également soumis à l'approbation des Assemblées Générales Extraordinaires de Salafin et Taslif au deuxième semestre 2018", indique le communiqué.

"La réalisation définitive de cette opération est soumise, notamment, à l’obtention des autorisations requises à cet effet (agrément de Bank Al Maghrib et visa de l’Autorité Marocaine du Marché des Capitaux)", peut-on lire sur le communiqué.

Rappelons que les Groupes FinanceCom et Saham Finances avaient scellé un partenariat stratégique en juin 2015 dans l’objectif de mettre en commun leurs compétences et d’accélérer leur expansion dans le secteur des services financiers en Afrique.

Vous avez un projet immobilier en vue ? Yakeey & Médias24 vous aident à le concrétiser!

Si vous voulez que l'information se rapproche de vous

Suivez la chaîne Médias24 sur WhatsApp
© Médias24. Toute reproduction interdite, sous quelque forme que ce soit, sauf autorisation écrite de la Société des Nouveaux Médias. Ce contenu est protégé par la loi et notamment loi 88-13 relative à la presse et l’édition ainsi que les lois 66.19 et 2-00 relatives aux droits d’auteur et droits voisins.
lire aussi
  • | Le 1/5/2024 à 16:30

    Inetum Maroc se renforce : “Il y a les talents, les conditions et la taille critique pour le faire” (PDG)

    Le géant des services numériques a annoncé vouloir tripler ses effecifs au Maroc d'ici 2027. Le PDG du groupe revient pour Médias24 sur les raisons de ce choix stratégique et sur l'évolution de l'activité du groupe depuis 20 ans d'implantation dans le royaume. Base offshore réputée dans l'Hexagone, le Maroc devient également de plus en plus attractif avec un marché local en fort développement. Entretien.
  • | Le 29/4/2024 à 14:30

    Le retrait des banques françaises du Maroc renforcera la compétition sur le marché

    Le Crédit Agricole et la Société Générale se sont désengagés du Maroc, et leur retrait aura, à terme, un impact sur la concurrence au sein du marché. Cette dernière se renforcera avec l'arrivée dans l'actionnariat d'acteurs locaux, plus indépendants, agiles, réactifs et déterminés à gagner des parts de marché.
  • | Le 26/4/2024 à 15:26

    Dislog Group clôt l'acquisition de CMB Plastique auprès de Mutandis

    La transaction a été bouclée pour un total de 330 MDH. L'objectif, à terme, est de changer le positionnement de CMB Plastique. L'usine de préformes deviendra une entité qui vendra aux clients de Dislog Group, in situ, des bouteilles fabriquées avec leurs bouchons et étiquettes, leur permettant ainsi de variabiliser leurs coûts de production.
  • | Le 25/4/2024 à 15:04

    Maroc Telecom : des résultats au 1er trimestre conformes aux prévisions et des menaces persistantes

    Le groupe a affiché une légère hausse de ses revenus et une stagnation de sa profitabilité à fin mars. Ces résultats sont sans surprise. Le groupe, dans le sillage de la Coupe du monde 2030, devra fortement investir dans la 5G qui se fait encore attendre. La menace de l'amende est toujours présente, malgré l'appel de la décision judiciaire dans son litige avec Wana.
  • | Le 25/4/2024 à 10:01

    Maroc Telecom. Hausse des revenus au 1er trimestre, profitabilité stable

    Le groupe affiche une légère hausse de ses revenus à fin mars 2024, poussés par les filiales Moov. La profitabilité globale du groupe reste stable sur la période à 1.528 MDH. Les revenus au Maroc reculent de 1,3%, notamment du fait de la baisse du Mobile.
  • | Le 24/4/2024 à 14:10

    L'or à des niveaux historiques, Managem en profitera

    L'once d'or flirte désormais avec les 2.400 dollars. Du jamais vu. Cette hausse va à contre-courant de la situation macroéconomique actuelle. Factuellement, l'accélération de la hausse du cours ne trouve pas de raison fondamentale, excepté les inquiétudes géopolitiques au Proche-Orient. Managem, dont la moitié des revenus proviennent de l'or, devrait profiter de cette bonne dynamique des prix.