Cinq petits barrages et lacs collinaires à l'étude dans le bassin du Loukkos
Le diagnostic de vingt sites dans le bassin du Loukkos donnera lieu à l'identification de cinq projets de petits barrages, qui feront l'objet d'une étude de faisabilité. Ces projets entrent dans le cadre du plan d'urgence pour l'approvisionnement en eau potable. Le gouvernement en prévoit 120 entre 2021 et 2023.
Cinq petits barrages et lacs collinaires à l'étude dans le bassin du Loukkos
Partager :
-
Pour ajouter l'article à vos favorisS'inscrire gratuitement
identifiez-vousVous possédez déjà un compte ?
Se connecterL'article a été ajouté à vos favoris -
Pour accéder à vos favorisS'inscrire gratuitement
identifiez-vousVous possédez déjà un compte ?
Se connecter
Yahya Benabdellah
Le 4 mai 2022 à 13h58
Modifié 4 mai 2022 à 15h32Le diagnostic de vingt sites dans le bassin du Loukkos donnera lieu à l'identification de cinq projets de petits barrages, qui feront l'objet d'une étude de faisabilité. Ces projets entrent dans le cadre du plan d'urgence pour l'approvisionnement en eau potable. Le gouvernement en prévoit 120 entre 2021 et 2023.
L'Agence du bassin hydraulique du Loukkos étudie la faisabilité de cinq petits barrages et de lacs collinaires au niveau de sa zone d'action. Un appel d'offres estimé à 492.000 DH pour la réalisation de l'étude à été lancé par l'agence pour sélectionner un prestataire.
L'étude commencera par le diagnostic de vingt sites de barrages collinaires afin d'identifier les sites prioritaires. A l'issue d'une étude hydrologique, les sites seront classifiés sur la base d'une analyse multicritères.
Cinq sites seront sélectionnés en concertation avec l'Agence du bassin hydraulique du Loukkos pour faire l'objet d'études topographiques et géologiques. Ces dernières fourniront les détails techniques qui permettront de définir la faisabilité, l'importance et les capacités de stockage des eaux des différents sites.
Ces petits barrages seront mis au service des projets d'alimentation en eau potable, de l'irrigation agricole, de l'abreuvement du cheptel, de la recharge de la nappe et de la protection contre les inondations. Une évaluation de l'atteinte de chacun de ces objectifs devra également y figurer.
Le coût global de chacun de ses projets devra être fourni par le bureau d'études, y compris les coûts de l'ouvrage principal, des équipements d'alimentation en eau potable, de l'aménagement hydroagricole et de la mobilisation du foncier de l'expropriation pour les nouveau projets.
Le plan d'urgence pour l'approvisionnement en eau potable, lancé par le ministère de l'Equipement et de l'eau, prévoit la construction de 120 petits barrages, également appelés barrages ou lacs collinaires, entre 2021 et 2023.
Le programme national 2020-2027 pour l’approvisionnement en eau potable sera adapté
Nizar Baraka : « Un rationnement de l’eau potable n’est pas à exclure dans les villes »
Vous avez un projet immobilier en vue ? Yakeey & Médias24 vous aident à le concrétiser!Stress et pénurie hydriques : ce n’est pas seulement la faute à la pluviométrie (Cour des comptes)