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Exclusif. Les révélations de Imad Toumi, PDG de Managem

Imad Toumi, président directeur général de Managem
| Le 21/1/2024 à 16:40
Dans un entretien exclusif avec Médias24, le président directeur général de Managem livre sa vision sur l’évolution de l’environnement et les stratégies mises en place pour faire face à la volatilité accrue des trois dernières années. Il revient également sur les grands chantiers du groupe, qui vont monopoliser une enveloppe de 10 MMDH d’investissements sur deux ans. Des moyens colossaux déployés pour faire évoluer le groupe dans une autre dimension.

Le groupe Managem a connu une activité assujettie à de fortes perturbations durant les trois dernières années. Entre la pandémie de Covid-19, la guerre en Ukraine et celles au Soudan et au Proche-Orient, le géant minier fait face à une instabilité globale qui joue sur les cours des métaux et induit une forte volatilité, qu’elle lui soit très favorable ou, à l’inverse, très défavorable.

Dans un contexte où les crises s’enchaînent et l’incertitude devient la nouvelle norme, comment le groupe minier marocain met-il en place sa stratégie pour s’adapter ? Médias24 s’est entretenu en exclusivité avec le président directeur général du groupe, Imad Toumi.

Le dirigeant de Managem est revenu sur l’instabilité entourant l’activité du groupe et sur sa stratégie pour parer aux chocs externes. La rencontre a également été l’occasion d’évoquer l’évolution des indicateurs financiers de Managem, qui a connu une année 2023 globalement défavorable après une année 2022 qui fut celle de tous les records.

Enfin, le dirigeant s’est exprimé sur les grands chantiers structurants du groupe et la phase d’investissement colossale qui se dresse sur les deux prochaines années, avec près de 10 MMDH qui seront mis sur la table pour développer les leviers de croissance à terme. Au-delà de se positionner sur les métaux d’avenir dans le cadre de la transition énergétique, tels que le Cobalt ou le Cuivre, le groupe cherche à intégrer plus de valeur ajoutée au Maroc en ne vendant pas un simple produit brut, mais un produit fini à forte valeur ajoutée à destination des grandes industries. ENTRETIEN.

50% de nos revenus proviennent de l'Or

Médias24 : Managem a connu deux années de forte volatilité en 2022 et 2023. Comment le groupe fait-il face à ce contexte de plus en plus instable avec des effets de base très favorables et très défavorables ? Avez-vous des stratégies de couverture, et si oui, comment fonctionnent-elles ?

Imad Toumi : Ce que l’on observe, ce sont des effets cycliques sur les cours des métaux, accentués ces dernières années par une volatilité qui paraît plus forte. Cette volatilité, nous ne pouvons pas la maîtriser. Cependant, nous pouvons agir sur plusieurs leviers. Tout d’abord, il faut des actifs miniers de grande taille, robustes, et avec des réserves substantielles. En effet, cela permet de baisser les coûts de production et d’être moins vulnérable aux fluctuations des cours.

Deuxièmement, il faut un portefeuille diversifié et équilibré avec, d’une part, des actifs dans l’Or, et d’autre part, des actifs sur des métaux comme le Cuivre ou le Cobalt, métaux essentiels pour la transition énergétique. Dans une période de fortes tensions géopolitiques, l’Or est une valeur refuge. Nous avons aujourd’hui environ 50% de nos revenus dans l’Or. Avec un cours qui a franchi la barre des 2.000 $/oz, cela offre une couverture efficace contre la volatilité du Cobalt, actuellement en bas de cycle.

Enfin, le troisième levier repose sur des outils financiers. Nous les utilisons de façon très prudente, généralement sur des horizons à court terme et pour 20% à 30% de notre production.

Nous avons repris l’exploitation au Soudan en ce début d’année

- En 2023, le groupe a évolué dans un environnement compliqué, avec notamment des perturbations opérationnelles au Soudan, l’un de vos viviers de production d’or. Comment Managem compte-t-il remédier à ce blocage sur le site de production qui persiste depuis des mois ? Quel a été l’impact de cette interruption sur votre production d’Or et vos revenus l’an dernier ?

- Nous avons repris l’exploitation au Soudan en ce début d’année. Dès le déclenchement du conflit, nous avons pris des mesures pour protéger nos collaborateurs et mettre en sécurité nos installations. La guerre se poursuit, certes, mais la situation au nord du pays, où se situe notre site industriel, est globalement calme. Les administrations fonctionnent de nouveau, ce qui nous a permis de redémarrer la production. Il s’agit d’une reprise prudente car il faut remobiliser le tissu industriel et les sous-traitants. Bien entendu, la sécurité de nos salariés est la première priorité ; nous sommes prêts à suspendre de nouveau les opérations si le risque s’accroît.

L’impact financier sur les résultats de 2023 est relativement faible. Le chiffre d’affaires du Soudan, ramené à la globalité des revenus du groupe, compte pour 10% à 15%. L’impact est là, mais il n’est clairement pas de nature à pénaliser fortement l’entreprise ou compromettre notre stratégie de développement.

- L’endettement est une donnée fortement scrutée par les investisseurs et a connu une forte hausse à fin septembre pour se fixer à 7 MMDH. Qu’est-ce qui explique cette forte progression ?

- En effet, l’endettement a fortement progressé. La forte variation provient de l’acquisition de trois nouveaux projets, à savoir les actifs d’IAMGOLD en Afrique de l’Ouest [actifs Bambouk, ndlr] fin décembre 2022, et qui a été closé en avril 2023. Il s’agissait de plus de 2 MMDH, expliquant de fait les trois quarts de la hausse de l’endettement.

Le reste s’explique par le fait que nous entrons dans une nouvelle phase d’investissement importante, en particulier au Maroc avec le projet Tizert ; 2023 est l’année du démarrage de la construction avec un investissement total de 4 MMDH sur la période 2023-2025.

- Les actifs Bambouk, qui s’étendent sur plusieurs États, ont été acquis fin 2022. Est-ce qu’ils ont eu un impact sur l’activité 2023 ? Si oui, quelle est la part de revenus attribuables à cette acquisition ?

- Non, car nous avons acquis des actifs au stade de projets. Il faut bien préciser le rationnel derrière ces acquisitions. Premièrement, il est important de maintenir notre activité Or et de la développer. Nous opérons actuellement au Soudan et en Guinée pour ce métal. Dans une activité minière, il y a toujours des risques géopolitiques ; il était donc important d’élargir notre empreinte géographique. Les faits nous ont donné raison avec la guerre au Soudan. Il est important de mitiger les risques.

Le Sénégal est le premier gisement qui sera mis en exploitation. Il faut environ deux ans ; il entrera donc en production courant 2025

Dans le secteur minier vous avez deux options : soit faire de l’exploration, découvrir un nouveau gisement et le mettre en production. On parle ici de 10 à 15 ans de travail. Soit, pour accélérer les choses, vous faites une acquisition et vous achetez du temps. Ces actifs Bambouk sont certifiés, et ce que l’on a acheté, en somme, ce sont les concessions, les permis et la découverte de ces gisements qui nous ont permis d’économiser 15 ans de recherche.

Ils sont répartis entre le Sénégal, la Guinée et le Mali. Le Sénégal est le premier gisement qui sera mis en exploitation. Il faut environ deux ans ; il entrera donc en production courant 2025. Les projets en Guinée et au Sénégal viendront plus tard. De fait, cette acquisition dans son ensemble ne produira pas de revenus avant l’année prochaine. Nous espérons voir arriver les premiers cashflows mi-2025.

Tizert va doubler notre production de Cuivre au Maroc

- En 2024, quels sont les grands chantiers sur lesquels Managem se positionne ? De nouvelles acquisitions sont-elles dans le pipe ?

- Il y a plusieurs sujets, naturellement. Les plus importants sont de nouveaux projets que l’on va mettre en production, à l’image de ce que nous avons fait avec la Guinée en 2021. Nous travaillons, comme je le disais, sur un grand projet cuprifère, Tizert, qui va doubler notre production de Cuivre au Maroc. Nous espérons démarrer ce projet au premier semestre 2025.

Nous travaillons parallèlement sur la mise en production d’un projet aurifère, le projet Boto au Sénégal [part sénégalaise des actifs Bambouk, ndlr]. Ce sont les deux grands chantiers qui devraient, à l’horizon 2025, apporter 50% de croissance supplémentaire et de chiffre d’affaires, ce qui est important. Aujourd’hui, nous sommes à 8 ou 9 MMDH de chiffre d’affaires et nous pouvons atteindre 50% de plus avec ces deux projets.

Nous travaillons également sur une nouvelle usine de production de sulfate de Cobalt, liée au contrat signé avec Renault. Là encore, c’est une nouvelle unité qui va démarrer à l’horizon 2025. Vous voyez donc que cette année 2024 sera une année d’investissement et de grands chantiers qui porteront leurs fruits dès l’année prochaine.

Concernant les opérations de M&A, nous digérons déjà l’acquisition des actifs Bambouk. Il n’y a pas, aujourd’hui, de nouvelle cible d’acquisition.

Nous sommes sur une enveloppe d’une dizaine de milliards de dirhams d’investissements dans les deux ans à venir.

- Cette année, quelle est l’enveloppe d’investissements prévue pour le développement des activités du groupe ?

- Les projets nouveaux dont nous parlons totalisent environ 7 à 8 MMDH d’investissements sur la période 2024-2025 : 4 MMDH avec Tizert, environ 3,5 MMDH au Sénégal avec le projet Boto et environ 1 MMDH pour l’usine de sulfate de Cobalt. Ajoutez à cela de l’exploration, des investissements courants et in fine, nous sommes sur une enveloppe d’une dizaine de milliards de dirhams dans les deux ans à venir.

- Y a-t-il des craintes des investisseurs sur l’impossibilité de Managem de dégager suffisamment de cash pour verser des dividendes du fait des investissements ?

- Notre programme d’investissements est important. Ce qu’il faut comprendre, c’est que ces projets-là vont être structurants pour l’avenir et vont transformer la taille du groupe d’ici 2025. Nous allons réaliser une augmentation de capital de 3 MMDH ; elle a été déjà annoncée et validée par nos actionnaires. Nous allons d’ailleurs la réaliser durant le premier semestre de cette année.

De plus, les projets dont nous parlons sont financés par du financement de projet ; nous avons également travaillé à cela avec nos banques, qui nous font pleinement confiance. Nous avons de belles perspectives et un beau plan de développement qui va installer le groupe sur un autre niveau ; cela a été reconnu par les banques et nos actionnaires.

- L’industrie du véhicule électrique est en plein essor et la demande de métal est de plus en plus importante. Est-ce le principal driver du partenariat concernant la construction de la première usine de production de sulfate de Cobalt au Maroc ? Quel a été l’investissement requis pour ce projet ?

- Nous sommes encore en train de finaliser les études pour la construction de cette nouvelle usine de sulfate de Cobalt. En ordre de grandeur, il s’agit d’un investissement compris entre 800 MDH et 1 MMDH. Ce sont des investissements significatifs car c’est un marché qui sera en forte croissance à l’avenir et nous sommes confiants quant à la demande à venir concernant les véhicules électriques et le rôle que joue le Cobalt dans les batteries pour ces véhicules.

Maintenant, le principal marché de croissance dans le domaine du Cobalt, ce sont les batteries. C’est pour cela que nous investissons dans une nouvelle usine qui va produire du sulfate de Cobalt de haute qualité qui est adapté à la fabrication de batteries.

- L’objectif est-il de devenir par la suite un pionnier régional pour les industries européennes ?

- Oui tout à fait. Le but est déjà de se positionner sur des marchés en forte croissance. La transition énergétique amènera d’importants développements dans l’électrification, qui font que les métaux comme le Cuivre seront très porteurs.

L’idée étant de ne pas vendre un minerai brut qui sera ensuite transformé ailleurs, mais de le transformer au Maroc par nous-mêmes et de le rendre directement utilisable par nos clients

Puis, il faut savoir que les clients, européens notamment, cherchent aussi à se défaire de la dépendance chinoise, puisque la quasi-totalité de ces produits finis sont importés de Chine aujourd’hui. Il n’est pas rare de voir du Cobalt quitter le Congo pour la Chine et être transformé là-bas pour, ensuite, revenir en Europe. Nous pensons que Managem est bien placé pour offrir un produit fortement décarboné et qui répond aux normes de qualité et aux meilleurs standards de production. Nous visons ces marchés hors Chine et les produits dont nos clients auront besoin.

Nous cherchons également à être pionniers, notamment au Maroc, pour apporter plus de transformations et plus de valeur ; l’idée étant de ne pas vendre un minerai brut qui sera ensuite transformé ailleurs, mais de le transformer au Maroc par nous-mêmes et de le rendre directement utilisable par nos clients. En résumé, le but est une intégration dans la chaîne de valeur qui fixe plus de valeur, ici, au Maroc. C’est ce mix-là qui va faire notre stratégie à l’horizon 2027-2030.

- La très forte demande sur les métaux qui résultera de la nécessité d’effectuer cette transition énergétique ne risque-t-elle pas de tirer tellement fort les prix à la hausse que l’effet sera néfaste pour l’industrie du fait d’un produit fini qui n’est pas compétitif ?

- Lorsque la décision européenne est apparue sur l’interdiction de vente des véhicules thermiques en 2035, une forte hausse du cours du Cobalt a été observée en quelques mois en 2022, passant de 17 dollars à plus de 44 dollars la livre. Fin 2022, l’industrie minière a réagi en mettant plus de Cobalt sur le marché. Entre-temps, l’industrie automobile a réagi et a divisé par deux voire par quatre la quantité de Cobalt nécessaire par batterie. En conséquence, le prix a fortement baissé. Mais cette situation ne durera pas. Quand les gigafactories en construction commenceront à fonctionner, cela relancera la demande et le prix se rééquilibrera. Il y aura un nouvel équilibre offre/demande qui amorcera un nouveau cycle de hausse.

- Dans un contexte de transition écologique inévitable à terme, comment Managem s’adapte-t-il au traitement des métaux et aux procédés d’extractions ?  

- L’industrie est forcément amenée à évoluer avec cette transition. Nous y contribuons en disant que nous produisons les métaux nécessaires pour l’effectuer. L’ambition de Managem est de produire les métaux dont le monde aura besoin demain. Naturellement, il faut les produire de façon propre et en conformité avec les standards ESG actuels.

Premièrement, nous travaillons sur l’amélioration constante de nos ressources consommées, notamment l’eau car c’est la plus rare, en tous cas au Maroc.

Nous avons d’ailleurs l’exemple du projet Tizert où Managem n’a pas hésité à investir plus de 450 MDH pour amener les eaux usées d’Agadir jusqu’à 150 km de là. Sur un projet à 4 MMDH, plus de 10% sont uniquement consacrés à la préservation de l’eau potable et à l’utilisation des eaux usées pour le traitement industriel.

L’autre axe se situe autour de l’énergie, et notre politique est d’utiliser des énergies renouvelables avec l’éolien de Nareva. Aujourd’hui, plus de 80% de notre consommation d’énergie est d’origine éolienne et notre objectif est d’atteindre 100% d’utilisation d’énergie éolienne. Si je prends l’exemple de Tizert, nous aurons un mix d’éolien et de solaire pour atteindre 100% d’énergies renouvelables.

Le troisième volet, c’est notre impact sur l’environnement. Nous cherchons à limiter les rejets industriels et à avoir un impact le plus minime possible. Cela passe par exemple par le fait d’avoir des digues complètement étanches, des moyens de stockage appropriés...

- Des allégations avaient été proférées à l’encontre du groupe concernant une pollution à l’arsenic dans le sud du pays. Managem a déposé plainte à Paris. Où en est le dossier ?

- En quelques mots, les accusations étaient de deux natures et toutes deux liées à l’arsenic. La première, c’est que l’arsenic contenu dans le minerai impacterait la santé de nos salariés et des populations riveraines, avec un certain nombre de maladies. Il n’y aurait également, selon les allégations, aucun respect ni des droits de l’homme, ni de la liberté syndicale.

Le second volet concerne l’impact que nous pouvons avoir sur l’environnement, en disant que nous effectuons un certain nombre de rejets, notamment d’arsenic, et que ce dernier se retrouve dans les sols et les eaux autour de l’usine.

Naturellement, nous avons rejeté l’ensemble des allégations, jusqu’à déposer une plainte en diffamation contre la journaliste en question et son directeur de publication. Il n’y a jamais eu de maladies professionnelles déclarées liées à l’arsenic, ni chez nos salariés, ni dans la région des hôpitaux de Ouarzazate. Les autorités elles-mêmes le disent. Et ce simplement parce que l’arsenic dans le minerai est sous une forme relativement stable qui n’impacte pas la santé des populations autour, et parce que nos salariés sont parfaitement équipés en protections individuelles pour être protégés des expositions.

L’arsenic est naturellement présent dans toute la région ; vous pouvez le constater sur les cartes du ministère des Mines qui a cartographié la région. Ce n’est pas la mine qui créé de l’arsenic ; il est géologiquement là. Dans les zones où il n’y a aucune activité minière, vous trouverez les mêmes teneurs.

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