Akhannouch espère que le dossier des enseignants sera clos dans quelques jours (verbatim)
Le mardi 19 décembre, s'exprimant devant la Chambre des conseillers, le chef du gouvernement a affirmé que le plafond de l'augmentation salariale pour les enseignants a été fixé à 1.500 dirhams. Il a également précisé que les négociations en cours avec les syndicats, portant sur la révision des clauses du statut unifié, se clôtureront d'ici la fin de la semaine.
Akhannouch espère que le dossier des enseignants sera clos dans quelques jours (verbatim)
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Le 20 décembre 2023 à 14h02
Modifié 1 janvier 2024 à 15h05Le mardi 19 décembre, s'exprimant devant la Chambre des conseillers, le chef du gouvernement a affirmé que le plafond de l'augmentation salariale pour les enseignants a été fixé à 1.500 dirhams. Il a également précisé que les négociations en cours avec les syndicats, portant sur la révision des clauses du statut unifié, se clôtureront d'ici la fin de la semaine.
Devant le Parlement le mardi 19 décembre 2023, au cours de la séance mensuelle consacrée à la politique générale, Aziz Akhannouch était attendu sur le sujet inflammable de l'enseignement et les grèves ayant émaillé le premier trimestre.
"Ma yemkench" (Ce n'est pas possible), a-t-il répété à plusieurs reprises. Il faisait allusion au déroulement des discussions. Une allusion qui lui a permis de piquer l'UNTM, "syndicat proche du PJD, qui est resté silencieux sur ces thèmes pendant dix ans et s'est réveillé maintenant". Et aussi de rappeler que le gouvernement ne peut dialoguer que d'une manière institutionnelle, donc avec des syndicats organisés et reconnus en tant que tels. Il parlait des quatre syndicats les plus représentatifs, de la Fédération nationale des enseignants (FNE) qu'il a citée à plusieurs reprises, malgré le fait qu'elle avait refusé de signer l'accord du 14 janvier, et de l'UNTM reçue par la commission ministérielle au moins à deux reprises.
"Institutionnel" est un qualificatif utilisé ici délibérément à propos du refus du gouvernement de dialoguer directement et de recevoir ès qualités les membres des coordinations d'enseignants. Ces dernières tiennent le terrain, maîtrisent les troupes et, jusqu'à présent, ont eu le dernier mot en matière d'acceptation ou de refus des propositions du gouvernement. Quelques membres des coordinations ont fait partie des délégations de la FNE qui avaient rencontré récemment la commission ministérielle. Pas plus. Le gouvernement ne veut pas donner une légitimité politique à ces coordinations.
Akhannouch n'a pas caché son agacement face à la poursuite des blocages. "Pendant combien de temps nos enfants seront-ils pris en otages ?", a-t-il répété. "Ma yemkench". "Nous avons accepté une enveloppe de 10 milliards de DH, jamais vue par le passé dans l'enseignement, pour réparer en partie les injustices, améliorer la situation des enseignants, mais également pour vous, parents, pour vos enfants". "Ce n'est pas seulement l'affaire du gouvernement, c'est aussi l'affaire des parents et de tout le pays".
"Il faut aboutir, nous souhaitons et nous espérons clore les derniers points d'ici une semaine, ou même avant", a-t-il poursuivi, citant "des réunions où l'on nous donne un accord de principe avant d'aller se concerter plusieurs jours sur WhatsApp et revenir avec un refus".
Le verbatim
Le chef du gouvernement a souligné l'engagement du gouvernement en faveur du dialogue avec l'ensemble des interlocuteurs institutionnels, visant à résoudre les problématiques cruciales du secteur. Il a rappelé que l'accord conclu le 10 décembre prenait en compte de nombreux problèmes clés.
Aziz Akhannouch a mis en exergue l'importance historique de l'augmentation salariale des enseignants de 1.500 DH, une initiative sans précédent dans l'histoire gouvernementale marocaine. Cette mesure, touchant 360.000 bénéficiaires, représente un investissement de plus de 10 milliards de DH de la part de l'État.
"Les discussions sur l'augmentation salariale sont désormais closes. Nous poursuivons le dialogue concernant les classifications professionnelles et diverses problématiques soulevées", a-t-il affirmé, évoquant la volonté du gouvernement, via la commission ministérielle, de trouver des solutions adéquates.
Le chef du gouvernement a fortement critiqué l'UNMT, syndicat affilié au Parti de la justice et du développement (PJD), pour sa persistance à l'appel à la grève malgré les invitations répétées au dialogue. Il a relevé que le ministre Chakib Benmoussa avait rencontré les représentants de ce syndicat pour discuter des derniers développements des négociations avec les quatre syndicats les plus représentatifs.
"Il y a également eu des négociations fructueuses avec les représentants de la FNE. Nous leur avons expliqué que nous avions un plafond d'augmentation que nous ne pouvions pas dépasser. Bien qu'il y ait eu une réponse positive, le syndicat a demandé un délai pour consulter sa base. J'étais prêt à les rencontrer personnellement le dimanche, mais ils ont malheureusement persisté à appeler à la grève".
Aziz Akhannouch a fermement refusé de faire des élèves les otages de cette situation, insistant sur le fait que la responsabilité incombe tant au gouvernement qu'aux parents et citoyens.
Il a également affirmé que l'augmentation des salaires des enseignants visait à corriger une situation héritée des gouvernements précédents, tout en soulignant l'urgence de reprendre les cours pour les élèves marocains.
En conclusion, Aziz Akhannouch a rappelé que la commission ministérielle poursuit ses négociations avec les quatre principaux syndicats, anticipant une conclusion imminente, d'ici la fin de la semaine ou le début de la semaine suivante, pour parvenir à un accord sur toutes les clauses du statut unifié nécessitant des modifications. "Notre objectif est d'améliorer une situation qui devient de plus en plus préoccupante pour l'ensemble des Marocains. Nous devons trouver une solution dans les meilleurs délais".
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