Le séisme enregistré le vendredi 8 septembre au soir a fait des dégâts colossaux dans un rayon de plusieurs kilomètres autour de l’épicentre. La région Marrakech-Safi a été la plus touchée, notamment la province d’Al Haouz.

Ainsi, de nombreuses habitations ont été détruites ou endommagées dans la région de Marrakech. Une catastrophe qui affecte les citoyens comme les entreprises de la région. Au 13 septembre, selon un bilan provisoire dressé par le ministère de l’Aménagement et du territoire national, près de 6.000 maisons étaient comptabilisées comme totalement détruites, et 20.000 autres partiellement endommagées. Un bilan amené à évoluer dans le temps.

Pour les projets immobiliers en cours, quid des répercussions du séisme dans la région ?

Contacté à ce sujet, Adel Bouhaja, vice-président de la Fédération nationale des promoteurs immobiliers (FNPI) et président de l’Association régionale des promoteurs immobiliers, nous indique que la grande majorité des dégâts immobiliers ont été observés dans le milieu rural.

80% des chantiers en zone non rurale poursuivent leur activité

Dans le milieu urbain, où se concentre la quasi-totalité des chantiers immobiliers et des activités de promotion, il n’a pas connaissance de dégâts causés par le séisme. "Heureusement, il n’y a rien à signaler à ma connaissance. Cela s’explique par le fait que tous les promoteurs respectent la réglementation, notamment avec les matériaux parasismiques", explique notre interlocuteur.

L’activité de promotion immobilière est donc assez peu perturbée, malgré la catastrophe. "Pour 75% ou 80% des chantiers en cours, l’activité continue comme à l’accoutumée. Pour les 20% à 25% restants, il y a une sorte de temporisation qui est observée, dans l’attente de voir comment vont évoluer les choses. Je pense que d’ici une semaine la totalité des chantiers auront redémarré", indique Adel Bouhaja.