A l’occasion de la Journée mondiale du bonheur, qui coïncide avec le lundi 20 mars, le Réseau de solutions de développement durable des Nations unies a publié la 11e édition de son Rapport mondial sur le bonheur.

Les facteurs pris en compte pour réaliser ce rapport sont le revenu, l’aide sociale, l’espérance de vie saine, la liberté sociale, la générosité et l’absence de corruption. Ces six facteurs "jouent tous un rôle important dans le soutien des évaluations de la vie", estiment les auteurs du rapport.

Sur un classement global composé de 137 pays, le Maroc arrive 100e, avec 4.903 points, au lieu des 5.060 points recueillis l’année dernière. Il conserve cependant le même rang qu’il occupait dans l’édition de 2022.

Dans la région MENA, le Royaume recueille la 8e place. Israël (4e mondial) arrive en première position dans la région. Viennent ensuite les Emirats arabes unis (26e), l’Arabie saoudite (30e), le Bahreïn (42e), l’Irak (98e) et la Palestine (99e). L’Algérie est classée 81e mondial, mais en réalité, en l’absence de chiffres de cette année, le rapport a repris les chiffres de l’année précédente.

En Afrique, le Maroc arrive à la 11e place, derrière l’Île Maurice (59e), l’Afrique du Sud (85e), la République du Congo (86e), la Guinée (91e), la Côte d’Ivoire (93e), le Gabon (94e), le Nigéria (95e), le Cameroun (96e) et le Mozambique (97e).

Les trois premiers pays du classement sont la Finlande, le Danemark et l’Islande, tandis que les trois derniers sont le Sierra Leone, le Liban et l’Afghanistan.

Le rapport fournit également un classement des écarts de bonheur entre la moitié supérieure et la moitié inférieure de la population. Cette fois, le Maroc se classe 96e sur 137 pays avec un score de 4.009 points.

Evoquant la situation mondiale, les auteurs expliquent que les évaluations de la vie "ont continué à être remarquablement résilientes" tout au long de la période de la pandémie de Covid-19, et sont même restées aussi élevées que les niveaux pré-pandémiques des années 2017-2019.

Dans les années 2020-2022, les aides sociales ont connu une "augmentation mondiale" en 2020 et surtout en 2021. En outre, le rapport montre que même après la période Covid-19 en 2022, les aides sociales sont restées 25% plus élevées par rapport aux niveaux prépandémiques.