Greentech : pourquoi ce secteur n’est-il pas dans les radars du capital-investissement ?
Le capital-investissement s’est bien porté en 2021, avec des levées records atteignant 2 MMDH et 1,2 MMDH investis. Mais la Greentech demeure peu attractive, car peu accompagnée, et les investisseurs manquent d’expertise sur le secteur. Tarik Haddi, président de l’AMIC, nous dresse un état des lieux et formule des recommandations pour dynamiser son financement.
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Rédaction Leboursier
Le 22 mars 2022 à 21h08
Modifié 22 mars 2022 à 21h08Le capital-investissement s’est bien porté en 2021, avec des levées records atteignant 2 MMDH et 1,2 MMDH investis. Mais la Greentech demeure peu attractive, car peu accompagnée, et les investisseurs manquent d’expertise sur le secteur. Tarik Haddi, président de l’AMIC, nous dresse un état des lieux et formule des recommandations pour dynamiser son financement.
Dans le cadre de la conférence « Accélérer le développement des filières et entreprises Greentech au Maroc », organisée le 22 mars par le Cluster solaire à Casablanca, le financement des filières des technologies vertes a été abordé par un des panels de discussion.
Tarik Haddi, président de l’Association marocaine des investisseurs en capital (AMIC) et directeur général associé d’Azur Partners, a ainsi évoqué la place du capital-investissement dans la filière de la Greentech au Maroc. Lors d'une interview en aparté, il est revenu pour Médias24 sur l’état des lieux du financement du secteur et ses opportunités, mais également sur les freins existants.
La Greentech, une filière stratégique et à fort potentiel
La Greentech est naturellement en pleine expansion car elle devient une nécessité. Pour les investisseurs, le secteur est particulièrement attractif. Il dispose en effet d’un potentiel de croissance considérable et permet de répondre à des problématiques hautement stratégiques.
Lors de son intervention dans le panel, le président de l’AMIC a évoqué trois bonnes raisons d'investir dans les Greentech. Premièrement, en raison de la forte création de valeur ajoutée en termes de technologie et d’emplois créés. Deuxièmement, « d’un point de vue de stratégie nationale, elles nous permettraient d’atteindre un mix énergétique de plus de 50% d’énergies renouvelables à l’horizon 2030 », note le directeur de l’AMIC. Enfin, « leur développement permettrait à nos entreprises de mieux respecter les exigences carbone de nos partenaires commerciaux, et donc de mieux accéder à ces marchés internationaux », indique Tarik Haddi.
Le contexte actuel a démontré à quel point l’indépendance vis-à-vis des énergies fossiles était primordiale. Dans un marché mondial qui se doit de se diversifier et d’investir ce champ d’affaires, ce secteur représente également une grande opportunité. Dans cette interview en marge de l’événement, Tarik Haddi nous explique que « d’un point de vue investisseur, les Greentech constituent une filière qui offre un énorme potentiel de création de valeur sur des marchés mondiaux en pleine croissance. Cette filière sera une importante source de création d’emplois et d’enrichissement pour toutes les parties prenantes sans aucun doute ».
Mais aujourd’hui, au Maroc spécifiquement, le constat est que cette filière n’est pas dans les radars des capital-investisseurs. Il y a plusieurs raisons à cela.
Lire le texte intégral de l'interview dans LeBoursier
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