Le défit budgétaire diminue légèrement à fin septembre 2021

| Le 21/10/2021 à 13:58
A fin septembre 2021, les recette ordinaires ont plus fortement progressé que les dépenses ordinaires. Le déficit budgétaire s’affiche à 42,44 milliards de dirhams en baisse de 2,3% par rapport à la même période en 2020.

Le 15 octobre, le ministère de l’Economie et des Finances a publié la situation des charges et des ressources du Trésor à fin septembre 2021. Sur la période, le Trésor présente un déficit budgétaire de 42,44 milliards de dirhams, contre un déficit de 43,45 milliards de dirhams à fin septembre 2020.

Les recettes ordinaires augmentent nettement

A fin septembre 2021, les recettes ordinaires s’affichent à 185,97 milliards de dirhams, en hausse de 11,8% par rapport à l’an dernier.

Les recettes fiscales sont en augmentation de 10,3% à 162,5 milliards de dirhams. Les impôts directs accusent un léger recul de 1,8% à 69,5 milliards de dirhams. Notamment avec la baisse de l’IS de 8,3% à 33,96 milliards de dirhams et l’effondrement de 96,4% (soit 2 062 millions de dirhams en valeur, ndlr) de la contribution de solidarité sur les bénéfices. L’IR, quant à lui, est en augmentation de 12,5% soit 3,8 milliards de dirhams de plus que l’an dernier à 34,41 milliards de dirhams.

Toutes les autres composantes sont en hausse par rapport à l’an dernier à la même période: Impôts indirects (+20,6%), droits de douanes (+31,1%), enregistrement et timbre (+20,3%).

La hausse des impôts indirects provient de l’augmentation des recettes de TVA de 22,6% à 50 milliards de dirhams. Ainsi que celle des TIC, en progression de 16,3% à 22,47 milliards de dirhams.

Les recettes non-fiscales sont en hausse de 22,5% à 20,72 milliards de dirhams par rapport à fin septembre 2020. L’objectif de la Loi de finances 2021 a été fixé à 38 milliards de dirhams. Le taux de réalisation est donc de 54,5% à fin septembre.

Les dépenses ordinaires progressent moins vite

Les dépenses ordinaires à fin juin 2021 sont en hausse de 7,8% à 189,37 milliards de dirhams. Les dépenses de biens et services se chiffrent à 151,98 milliards de dirhams, en hausse de 6,5% par rapport à la même période l’an dernier. Dans cette catégorie, les dépenses de personnel ont augmenté de 6,7% à 106,7 milliards de dirhams et les ‘autres biens et services’ ont affiché une progression de 6,2% à 45,3 milliards de dirhams.

Les dépenses de compensation sont en forte hausse de 38% à 14,56 milliard de dirhams.

Le solde ordinaire à fin septembre 2021 est déficitaire de 3,44 milliards de dirhams alors qu’il affichait un déficit de 9,25 milliards de dirhams à fin septembre 2020.

L’investissement sur la période est en hausse de 8% à 48 milliards de dirhams.

In fine, le déficit global diminue légèrement et atteint 42,44 milliards de dirhams à fin septembre 2021 contre un déficit de 43,45 milliards de dirhams à la même période en 2020, soit une baisse de 2,3%. « Compte tenu de ces évolutions et d’une réduction des opérations en instance de 14,6 milliards de dirhams, la situation des charges et ressources du Trésor dégage un besoin de financement de l’ordre de 57 milliards de dirhams » explique le ministère des finances.

Il est financé à hauteur de 7,38 milliards de dirhams par des tirages et emprunts extérieurs. Le reste est financé par des emprunts nationaux.

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