Le 1er juin, après avoir interrogé Ghali, le juge n'a pas ordonné de mesures conservatoires à son encontre, lui qui a quitté le territoire espagnol pour retourner en Algérie, où il réside.

L’Association sahraouie pour la défense des droits de l’homme (ASADEDH) – qui signe une autre plainte contre Ghali et 27 autres personnes – avait proposé la comparution de trois témoins pour relater leurs mésaventures dans les camps du Polisario, Rigasse Nabat, Marel Hammadi Ghazal et Ahmed Tarouzi, cite okdiario.

La défense de Ghali s'est opposée au témoignage de tous les témoins, mais le rapport de l'accusation ne s'est opposé qu'au témoignage des deux premiers parce qu'ils ne pouvaient "pas prouver dans leur requête la cause des arrestations et des tortures subies". Cependant, le Parquet ne s'oppose pas à la déposition de Tarouzi car « le témoin proposé est cité dans la plainte initiale, impliquant l'accusé Brahim Ghali dans les faits subis », rapporte la même source.