Déficit budgétaire en quasi-stagnation à fin juin 2021

Par rapport à la même période l’an dernier, le déficit budgétaire augmente très légèrement de 1,7% à 29,5 milliards de dirhams. Les recettes ordinaires sont en hausse de près de 10% sur la période et les dépenses ordinaires sont en progression de 5,4%.
Le 13 juillet, le ministère de l’Economie et des Finances a publié la situation des charges et des ressources du Trésor à fin juin 2021. Sur la période, le Trésor présente un déficit budgétaire de 29,5 milliards de dirhams, contre un déficit de 29 milliards de dirhams à fin juin 2020.
Les recettes ordinaires augmentent
A fin juin 2021, les recettes ordinaires s’affichent à 119,38 milliards de dirhams, en hausse de 9,9% par rapport à l’an dernier.
Les recettes fiscales sont en augmentation de 8,4% à près de 108 milliards de dirhams. Les impôts directs accusent un recul de 4,1% à 47,4 milliards de dirhams. Notamment avec la baisse de l’IS de 11,8% à 22,34 milliards de dirhams et l’effondrement de 97,1% (soit 2 049 millions de dirhams en valeur, ndlr) de la contribution de solidarité sur les bénéfices. L’IR, quant à lui, est en augmentation de 14,1% soit 3 milliards de dirhams de plus que l’an dernier à 24,21 milliards de dirhams.
Toutes les autres composantes sont en hausse par rapport à l’an dernier à la même période: Impôts indirects (+19,8%), droits de douanes (+28,5%), enregistrement et timbre (+19,6%).
La hausse des impôts indirects provient de l’augmentation des recettes de TVA de 22,3% à 32,25 milliards de dirhams. Ainsi que celle des TIC, en progression de 14,6% à 14,32 milliards de dirhams.
Les recettes non-fiscales sont en hausse de 17,5% à 9,82 milliards de dirhams par rapport à fin juin 2020. L’objectif de la Loi de finances 2021 a été fixé à 38 milliards de dirhams. Le taux de réalisation est donc de 25,8% à fin juin.
Les dépenses ordinaires progressent
Les dépenses ordinaires à fin juin 2021 sont en hausse de 5,4% à 127,8 milliards de dirhams. Les dépenses de biens et services se chiffrent à 102,2 milliards de dirhams, en hausse de 4,3% par rapport à la même période l’an dernier. Dans cette catégorie, les dépenses de personnel ont augmenté de 6,8% à 71,5 milliards de dirhams et les ‘autres biens et services’ ont quasi stagné (-1%) à 30,7 milliards de dirhams.
Les dépenses de compensation sont en forte hausse de 22% à 8,98 milliard de dirhams.
Le solde ordinaire à fin juin 2021 est déficitaire de 8,44 milliards de dirhams alors qu’il affichait un déficit de 12,67 milliards de dirhams à fin juin 2020.
L’investissement sur la période est en stagnation à 31,8 milliards de dirhams.
In fine, le déficit global reste stable et atteint 29,5 milliards de dirhams à fin juin 2021 contre un déficit de 29 milliards de dirhams à la même période en 2020, soit une hausse de 1,7%. « Compte tenu de ces évolutions et d’une réduction des opérations en instance de 18,2 milliards de dirhams, la situation des charges et ressources du Trésor dégage un besoin de financement de l’ordre de 47,8 milliards de dirhams » explique le ministère des finances. Il est financé à hauteur de 3,85 milliards de dirhams par des tirages et emprunts extérieurs. Le reste est financé par des emprunts nationaux.
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