Comment redémarrer l’économie : interview avec Tarik El Malki

M.M. | Le 28/4/2020 à 22:02

Médias24 / LeBoursier consacre une série d’articles à la réflexion autour du redémarrage de l’économie, en prenant l’avis de plusieurs personnalités du monde économique et politique. Voici ce que propose l’économiste et directeur du Centre marocain de conjoncture, Tarik El Malki.

Pour l’économiste de gauche, les pandémies représentent des moments de rupture dans l’histoire de l’humanité. Le Covid-19 s’inscrit, comme il tient à le noter, dan le cycle des grandes épidémies que le monde a connues depuis le moyen-âge. Et qui ont produit selon lui des bouleversements majeurs dans le mode d’organisation des sociétés.

Il nous cite l’exemple des pandémies qui ont frappé l’Europe entre le 15e et le 17e siècle et qui ont été à l’origine de l’effacement progressif de l’ordre religieux et son remplacement par l’Etat.

« Dans le mode d’organisation des sociétés de l’époque, l’Etat a pris le pas sur l’Eglise d’une certaine manière. C’est à partir de là qu’on a assisté au fondement des Etats au sens moderne. Les crises sanitaires ont en quelque sorte participé à la création d’ordres sociétaux et politiques nouveaux », explique-t-il.

La pandémie du Coronavirus aura selon lui le même effet : créer un nouvel ordre social et politique. Il observe deux ruptures essentielles : la fin de l’ultra-libéralisme, la doxa du marché et la réhabilitation du rôle de l’Etat.

Des ruptures qui doivent selon lui nous pousser au Maroc à revoir également nos dogmes, notamment en matière de politiques économique et monétaire, et répondre à la crise par des outils non conventionnels. Ce qu’il préconise ? Une sortie par la gauche, à travers la dépense budgétaire, l’investissement public, l’injection massive de liquidités par la Banque centrale et une grande réforme fiscale pour jeter les bases d’un nouveau contrat social entre l’Etat et les citoyens.

- LeBoursier : Au CMC, vous prévoyiez il y a quelques semaines un taux de croissance négatif de 3,2% pour 2020. Cette prévision est elle toujours d’actualité ?

Tarik El Malki : Cette crise nous a appris en tant qu’économiste à être très modestes. Personne ne sait ce qui va se passer demain. Personne n’arrive à se projeter dans l’avenir. Il est donc très difficile de mesurer l’impact de cette crise.

Le Maroc a été soumis à un double choc. Au niveau de l’offre, des secteurs sont à l’arrêt, d’autres ont ralenti. Et la demande aussi est lourdement touchée, puisque les citoyens ne consomment plus du fait du confinement. Cela crée un cercle vicieux dans l’économie. Le tout dans une année de sécheresse. On subi deux chocs extrêmes en même temps.

Dans les prévisions, la seule certitude qu’on peut avoir, c’est que plus la durée du confinement se prolongera, plus l’impact sur la croissance sera plus fort. La prévision d’une croissance négative de 3,2% correspond ainsi à la durée de confinement annoncée jusque là par les pouvoirs publics. Mais si on part sur un autre mois de confinement, on passera facilement à -7%.

- C’est un chiffre inédit dans l’histoire économique du pays…

De mon vivant, oui. La dernière fois qu’on a fait une croissance négative, c’était à la fin des années 1980, mais je crois qu'on n’a jamais atteint ce niveau de récession.

- Le gouvernement a pris un certain nombre de mesures pour amortir le choc. Les trouvez-vous rassurantes ?

L’Etat a été exemplaire dans sa capacité d’anticipation et de réaction. A tous les niveaux. Sur le plan sanitaire et sécuritaire, de bonnes décisions ont été prises. Idem sur le plan financier et économique, avec notamment la création du fonds anti-crise et les aides accordées aux ménages.

On sent que l’Etat a pris la pleine mesure de la crise et a mis en place des actions pour essayer de sauver les entreprises et soutenir le pouvoir d’achat des populations les plus vulnérables. Il faut saluer cela, tout en disant que ça reste insuffisant. Ces mesures ne répondent qu’aux problématiques du court terme.

- Le gouvernement prépare ce qu’il appelle un plan de rationalisation des dépenses qui, pour certains, serait un plan d’austérité qui ne dit pas son nom. Qu’en pensez-vous ?

Ce serait impensable qu’on ose parler d’austérité dans un pays où des millions de personnes vivent dans la précarité. Une précarité qui existait et que la crise a révélé au grand jour. La crise va d’ailleurs créer une nouvelle pauvreté qu’il faudra prendre en compte. L’Etat garanti aujourd’hui aux populations vulnérables un minimum, mais que fera-t-on demain ? Que deviendront ces personnes, sachant que le redémarrage de l’économie risque de prendre au moins deux ans ?

Le fonds anti Covid-19 va s’épuiser, je pense qu’il faudra le doter davantage. Il faut un programme massif d’investissement pour sauver d’abord les emplois et les revenus des ménages. Et qui sert aussi à financer la relance des secteurs sinistrés. La RAM et l’ONEE par exemple ont besoin d’être renflouées, comme plusieurs autres fleurons et filières qui souffrent. Il va falloir un programme massif de relance pour les sauver. Et c’est l’Etat qui doit assurer cela.

- Combien faut-il mettre sur la table ?

 On estime les besoins entre 100 et 200 milliards de dirhams.

- C’est l’équivalent du budget actuel de l’Etat…

C’est 10% du PIB minimum. Je ne réinvente pas la roue. Il faut regarder ce qui se passe en Angleterre, au Japon, en Italie… des pays qui mettent 10 à 15% de leur PIB pour la relance.

Ce budget doit servir à court terme à sauver l’emploi, à maintenir les revenus des ménages. Et à moyen terme, à sauver les filières sinistrées, come l’aérien, le tourisme, l’industrie, la restauration…

- Doit-on donc oublier le sérieux budgétaire ?

Le déficit budgétaire et l’endettement, il ne faut plus en parler. L’Etat doit payer ce qu’il a à payer, il ne faut même pas se poser la question. Il est impensable qu’on revienne à la doxa ultra-libérale qui nous impose une orthodoxie que même les grandes puissances ont laissé tomber.

L’endettement est indispensable. Mais si on doit s’endetter, cela doit se faire sur le marché intérieur. Je ne sui pas vraiment d’accord avec l’idée de lever de l’argent à l’international.

- Pourquoi ?

Parce que le Maroc a la capacité de s’endetter à l’intérieur. Et la dette extérieure, même si on nous explique que les conditions de taux sont favorables, crée une dépendance à l’international. Alors que moi, je défends une réappropriation de notre souveraineté économique et monétaire.

Je considère qu’on a tous les outils pour s’endetter en interne. Et ne garder l’endettement extérieur que pour les cas de force majeur, pour financer notamment les importations stratégiques (énergie et produits alimentaires) et éviter un déséquilibre de la balance des paiements.

- Il faut donc programmer un déficit budgétaire plus élevé en 2020. A quel niveau devra-t-il se situer ?

Cette année, on ne peut pas programmer le déficit, on va le subir. Je pense qu’on atteindra les 7%. Mais à partir de l’année prochaine, il faudra qu’on le programme. Au CMC, cela fait 20 ans que nous défendons cette idée de programmation d’un déficit soutenable. Tous les pays le font aujourd’hui, même les plus orthodoxes. Mais je veux le préciser, il ne s’agit pas de dépenser n’importe comment.

Comme principe, on peut se permettre une certaine dose de déficit. Et d’inflation aussi. La réalité du Maroc n’a rien à voir avec celle de l’Allemagne ou de la Suède. Il s’agit pour nous de créer des emplois, des richesses, de développer un pays. On ne peut pas le développer si on est entravé par une doctrine monétaire qui nous dit qu’il ne faut pas dépasser 3% de déficit, 2% d’inflation et 60% de ratio d’endettement. Pourquoi ces taux ? Pourquoi on doit s’astreindre à ces contraintes ?

- Vous êtes donc partisan d’une intervention direct de la Banque centrale, à travers le financement du Trésor ?

En effet. Et je considère qu’il est plus que temps que la Banque centrale revoit sa mission, ses statuts et élargisse ses prérogatives. Au nom de quoi une Banque centrale doit être indépendante du politique ? Je n’ai jamais compris ce principe. Une banque centrale est un instrument parmi d’autres de financement de l’économie, avec le budget et la fiscalité. Ce sont les trois éléments de financement de l’économie. A quel titre la monnaie doit rester neutre, isolée des politiques publiques ?

- Pour éviter l’influence du politique qui peut se servir de la monnaie pour des objectifs politiciens, électoraux…

C’est un prétexte. On n’a qu’à mettre des gardes fous. Il y a beaucoup de tabous qui sont en train de sauter aujourd’hui. Aux Etats Unis, la FED finance directement les entreprises. La Banque d’Angleterre finance directement l’Etat. Pourtant, ils ont des « fous » à la tête de leurs gouvernements respectifs. Ce n’est pas pour autant qu’ils isolent la politique monétaire du spectre politique. La banque centrale peut être indépendante mais n’a pas à être neutre. C’est une chimère.

- Donc le plan de relance des 100 à 200 milliards que vous proposez peut être financé en grande partie par Bank Al Maghrib ?

Si demain Bank Al Maghrib décide de financer le Trésor directement, ça réglera plusieurs problèmes. Cela va permettre au Trésor d’avoir accès à des liquidités à un coût relativement faible et éviter qu’il soit à la merci des institutions internationales. Ma vraie hantise, ce n’est pas que la banque centrale soit indépendante, mais qu’on reste toujours à la merci du FMI et de la Banque Mondiale. Il est temps qu’on profite de cette crise pour se réapproprier notre souveraineté économique, monétaire, industrielle et alimentaire.

Mais il ne s’agit pas de créer de l’argent pour créer de l’argent. Il faut l’investir là où il faut : dans les secteurs sociaux (l’éducation et la santé) et les infrastructures avancées.

Il faut aussi que l’Etat fasse travailler la commande publique pour créer de l’activité. L’Etat est de toutes les façons le premier investisseur du pays. Et il continuera à l’être. C’est la commande publique qui va sauver le Maroc, ce n’est pas l’investissement privé.

Cette manne doit permettre aussi aux banques qui finançaient jusque-là l’Etat de réorienter les financements vers l’entreprise. Ca va atténuer l’effet d’éviction.

- Mais à quoi ca sert d’injecter des liquidités si on impose aux banques des règles prudentielles très sévères qui empêchent cet argent d’arriver aux entreprises ?

Cette manne de plus, c’est de la création monétaire, ou ce qu’on appelle le Quantitive Easing (QE). Le QE ne doit pas être une fin en soi effectivement. Cette manne doit aller véritablement dans les projets productifs et au financement de la croissance. Cela a ne sert à rien de créer de l’argent si on ne produit rien en face. Cela nous conduira sinon à un scenario d’hyper inflation comme au Venezuela.

Cette politique accommandante doit se traduire par un investissement de l’Etat et du privé pour produire un réel impact sur l’emploi et la croissance.

Il ne faut pas que cet argent tourne vase clos, comme ce qui s’est passé en 2008 avec des injections massives de liquidités qui n’ont servi qu’à alimenter les marchés financiers et les bulles spéculatives.

L’investissement budgétaire doit augmenter d’au moins 30%, pour passer de 80 à 130 milliards de dirhams. Maintenant, le privé, on ne peut pas l’obliger à investir… Mais il faut de la confiance. Et nous pouvons capitaliser justement sur ce lien qui se recrée actuellement entre l’Etat et la société pour insuffler une nouvelle dynamique d’investissement.

Il nous faut une grande dose de patriotisme économique. Cela passe par exemple par une nouvelle politique industrielle qui favorise la substitution aux importations. On doit pouvoir produire localement ce qu’on a l’habitude d’importer. Cela va sans dire qu’il faut procéder à la révision des accords de libre-échange, notamment celui avec l’Europe.

- L’industrie marocaine est-elle assez compétitive pour réussir ce virage ?

Je vois qu’on est déjà en train de mettre en place une politique industrielle maroco-marocaine. A travers la production de masques, de respirateurs artificielle... Le Maroc a les moyens de pratiquer une politique d’import-substitution. Cela va créer des entreprises marocaines innovantes, un gage de création d’emplois et de croissance. On n’est pas obligé d’être le sous-traitant de Renault pour se développer. Des opportunités existent dans plusieurs filières : la santé, le digital, l’environnement…

On a beaucoup d’atouts. Mais par manque d’assurance ou peut être par fatalisme, on s’est persuadé que le Maroc ne peut se développer qu’en étant membre de certaines chaînes mondiales de valeur.

Il y a une nouvelle citoyenneté qui se met en place, basée sur la solidarité et l’esprit d’initiative. Il faut que les pouvoirs publics prennent en considération cette nouvelle donne pour qu’on puisse nous développer nous même sans attendre que cela se fasse par l’étranger.

Il ne faut pas oublier un autre levier : celui de la régionalisation, qui est très important à mes yeux. Car l’Etat malgré son importance ne peut pas tout faire.

- Vous parliez au début de la fiscalité, comme un des trois instruments de financement de la relance. Il y a peut être des réglages à faire à ce niveau également pour soutenir l’effort de « guerre »...

La fiscalité, c’est la mère des réformes. On en parle depuis des années, mais on n’a jamais réussi à faire une vraie réforme, car il y a toujours des intérêts économiques qu’on essaie de protéger. Il nous faut un choc fiscal. Nos recettes fiscales augmentent de manière timide et sont déconnectées de leur potentiel réel. Là, avec la crise, elles vont chuter de manière drastique, parce qu’il y a justement une forte concentration de l’impôt sur les salariés qui paient 70% de l’IR et les 2% d’entreprises qui paient 80% de l’IS.

Il reste des pans entiers de l’économie qui ne paient pas l’impôt. Et je ne parle pas ici des médecins, des avocats qui ne représentent en réalité pas grand-chose, mais des commerçants, des grossistes, qui font des milliards de chiffre d’affaires et paient des forfaits.

Il faut mettre également de la progressivité dans l’IR, introduire un nouvel impôt sur le patrimoine et les successions, réformer la TVA et réorienter les dépenses fiscales. L’argent existe. Il faut aller le chercher là où il est.

- Il y a eu des tentatives pour taxer les commerçants et les grossistes, mais l’Etat a fait marche arrière face à la pression de ce corps qui s’est révélé être très puissant. Si ça n’a pas marché hier, pourquoi celaa marchera-t-il aujourd’hui ?

Cette crise n’est pas conventionnelle, il faut qu’on soit audacieux, c’est le moment de rompre avec toutes les pratiques d’hier. Il y aura de la casse, des gens mécontents, ce n’est pas très grave.

On sent qu’il y un lien de confiance qui reprend entre l’Etat et le citoyen. Ne gâchons pas cette opportunité sous prétexte qu’on ne veut pas déplaire à certains corps ou métiers. Le lien de confiance n’a pas de prix. Nous avons une opportunité historique de mener de grandes réformes. Et c’est la fiscalité qui bâtit le contrat social. Les intérêts économiques et financiers mal acquis seront menacés. Tant pis.

- Combien cette réforme fiscale peut rapporter au budget de l’Etat ?

Selon nos estimations, cela représente entre 30 et 40 milliards de dirhams de recettes supplémentaires. C’est une manne qui doit être dirigée vers trois choses : un tiers pour l’investissement public, un tiers pour la protection sociale des populations vulnérables et un tiers pour alléger la charge fiscale sur les TPME et les classes moyennes.

Le fonds anti-Covid permet aujourd’hui de couvrir les gens, mais pour combien de temps ? Il faut trouver des mécanismes pérennes de financement. Et seule la fiscalité peut assurer cela.

On a demandé aux citoyens beaucoup d’efforts, de sacrifices. Il ne faut qu’ils soient déçus à la fin. Un nouveau pacte de citoyenneté se met en place. Le nouveau modèle de développement ne sera pas écrit dans une commission, il est écrit tous les jours par les Marocains. Il ne faut pas les décevoir.  

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