DLM émet un profit warning et annonce une future augmentation de capital
Les résultats de Delattre Levivier Maroc (DLM) seront impactés en 2018 par son recours à un arbitrage international ainsi que par des résultats négatifs en Côte d’Ivoire.
A l’issue de la sentence arbitrale, un montant de 74 millions de DH sera versé en faveur de DLM. Néanmoins, ce montant est largement inférieur aux attentes de la société. Il engendrera des pertes sur l’exercice 2018, selon le communiqué publié à cette occasion.
Cet arbitrage a été sollicité par DLM le 5 septembre 2016 suite à des différends l’opposant à une multinationale dans le cadre de l’exécution d’un contrat de sous-traitance au Maroc.
C’est la cour internationale d’arbitrage de la Chambre de Commerce Internationale de Paris (CCI) qui a émis le jugement.
La décision vient lever le risque relatif à cette demande d’arbitrage qui pesait jusque-là sur le groupe et permet une amélioration substantielle de sa trésorerie.
‘’La sentence arbitrale est en notre faveur et nous nous en réjouissons. Nous espérions davantage de cet arbitrage au vu des enjeux actuels. Cependant, la décision conforte DLM dans ses droits et donne raison à notre action. La partie adverse ayant commencé ces derniers jours à régler sa créance, cela aura un impact positif sur la trésorerie et la relance des projets en cours’’, précise Eric Cecconello, directeur général de DLM.
Par ailleurs, la réserve comptable formulée par les commissaires aux comptes, par rapport à cet arbitrage, sera levée à la clôture de l’exercice 2018 même si cette sentence aura des conséquences importantes sur les résultats 2018, aggravés par les impacts de trésorerie induites par ce dossier au second semestre.
La société indique également que les négociations sur un autre contrat important, objet de la seconde réserve formulée par les commissaires aux comptes, est en cours. Les négociations seront clôturées en 2019.
Les performances de la société seront aussi impactées par des résultats négatifs en Côte d’Ivoire liés à une performance opérationnelle insuffisante.
Dans ce sillage, et afin de renforcer les capitaux propres de l’entreprise, le Conseil d’administration a entamé des discussions pour ouvrir le capital à de nouveaux partenaires.