Agence de développement du digital: la réponse du ministère à l'UNTM
Le ministère de l'industrie apporte ses éclaircissements après les accusations portées par l'UNTM au sujet du personnel de la direction de l'économie numérique censé rejoindre l'Agence du développement du Digital. Voici sa réponse.
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admin
Le 19 octobre 2018 à 16h05
Modifié 11 avril 2021 à 2h49Le ministère de l'industrie apporte ses éclaircissements après les accusations portées par l'UNTM au sujet du personnel de la direction de l'économie numérique censé rejoindre l'Agence du développement du Digital. Voici sa réponse.
L'Union Nationale du Travail au Maroc (UNTM) a publié, le 18 octobre, un communiqué où elle dénonce la situation actuelle du personnel de la direction de l'économie numérique du ministère de l'Industrie, du Commerce, de l'Investissement et des Nouvelles technologies qui devait rejoindre l'Agence de développement du digital. Un transfert qui, selon la centrale syndicale, ne se fait pas dans les normes.
>> Lire aussi : Agence de développement du digital: le personnel dénonce sa "situation ambiguë"
La réponse du ministère
Médias24 a contacté le ministère de tutelle pour connaître sa version des faits. Une source autorisée au ministère rejette les accusations formulées dans ce communiqué et nous apporte les éclairages qui suivent:
"Par conséquent, le facteur des ressources humaines est crucial et un élément clé pour que cette Agence puisse apporter de la valeur ajoutée que tout le monde attend à l'initiation et à l'accélération des projets phares de digitalisation".
Notre source ajoute: "pour que l'Agence puisse mener à bien les missions pour lesquelles elle a été créée, elle doit être dotée de compétences métiers très pointues. Elle doit être le réceptacle d'expertises et elle doit attirer les meilleurs talents marocains. On veut capter les meilleurs profils et les meilleurs talents pour cette agence".
Si ces talents figurent parmi le personnel de la direction de l'économie numérique, ils sont les bienvenus", nous assure notre interlocuteur tout en insistant sur le fait que "travailler à l'ADD n'est ni un droit ni une obligation. Personne ne les oblige à postuler pour rejoindre l'ADD qui ne leur est pas acquise non plus".
En d'autres termes, les fonctionnaires intéressés par l'Agence peuvent postuler et l'intégrer mais à deux conditions: que le ministère accorde son feu vert et que l'ADD accepte la candidature de l'interessé.
"Intégrer l'ADD n'est ni une obligation, ni un droit"
Par ailleurs, "tous les postes de responsabilité au sein de l'ADD feront l'objet d'un appel à candidature. Ceux qui veulent travailler au sein de l'agence peuvent y aller en tant que cadres, à condition d'être acceptés par l'ADD. Mais pour les postes de responsabilité, il faut postuler comme tout le monde. Ceci nous permet d'assurer l'égalité des chances et la quête des compétences et de l'excellence", ajoute notre source au ministère.
Et pout répondre concrètement aux accusations portées par le communiqué, notre source assure qu'à date d'aujourd'hiu, "des personnes ont manifesté leur intérêt pour travailler au sein de l'ADD, le ministère a donné son accord de principe mais ils doivent attendre la réponse de l'ADD".
"La situation de ces personnes n'a pas changé. Elles continuent de travailler au sein de la direction de l'économie numérique qui existe encore et continuera d'exister. Chacun d'entre eux continue à assurer le même poste qu'il avait avant de manifester son intérêt pour l'ADD", insiste notre source au ministère.
En ce qui concerne les conditions salariales moins favorables, notre source autorisée assure que "c'est faux". "A date d'aujourd'hui, tout le monde sans exception exerce ses fonctions au sein du ministère selon le statut général de la fonction publique".
"L'ADD a le statut d'un établissement semi-public, donc ceux qui veulent travailler dans les conditions de l'ADD, c'est leur choix, si cela ne leur convient pas ils peuvent rester dans la fonction publique, nous n'obligeons personne à intégrer l'ADD", ajoute notre source.
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