La faillite de Samir met la pression sur Total Maroc et sur d'autres distributeurs de carburants marocains, poussés à investir massivement dans les capacités de stockage de produits pétroliers, "les perspectives de réouverture de la raffinerie de Samir étant de plus en plus lointaines".

Rappelons que Samir a interrompu sa production en août 2015 dans sa principale raffinerie de 200.000 barils par jour à Mohammedia, et ce, après avoir échoué à se procurer des matières premières en raison d'un manque de liquidités.

"Nous sommes intéressés par reprendre une partie de la capacité de stockage de Samir dans une offre conjointe avec d'autres distributeurs marocains". Par contre, Total Maroc ne souhaite pas acquérir les activités de raffinage de Samir.

Notons que Total Maroc détient une part de marché de 19,5% sur les ventes de produits pétroliers raffinés au Maroc à fin 2017.

Par ailleurs, l'agence américaine précise que les intentions du gouvernement de réduire les subventions sur le gaz en 2020 "auront un impact positif" pour Total Maroc.

Total Maroc détient 16% du marché du gaz butane.