Un nouveau règlement général se prépare pour la Bourse de Casablanca. Un règlement qui, selon les parties prenantes, permettra de mieux répondre aux besoins aussi bien des émetteurs que des investisseurs.

« Ce règlement général, que nous avons finalisé avec l’AMMC, devra très rapidement entrer en vigueur », a indiqué Nouaman Al Aissami, Directeur adjoint du Trésor au ministère de l’Economie et des Finances, lors d’une rencontre sur le plan stratégique AMBITION 2021 de la BVC, tenue ce 30 mars à Casablanca.

« Je pense que la bourse pourra très rapidement pouvoir exploiter tout ce que le nouveau cadre permettra », ajoute-il.

Et ce cadre promet beaucoup de choses, selon Hicham Elalamy, Directeur de la Division support et Développement à l’AMMC : « Le nouveau règlement général offrira beaucoup de flexibilité, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui », a-t-il affirmé.

Il explique : « Par exemple, les compartiments de la bourse et les conditions d’accès seront désormais fixés par ce règlement général. Ce qui veut dire que si demain il y a des besoins spécifiques pour un type d’opérateur ou un type d’investisseur, il sera possible d'apporter les modifications nécessaires sans devoir passer par le circuit législatif»

« Nous avons à présent la main pour pouvoir non seulement répondre à des besoins mais également les anticiper », ajoute-il.

Ce nouveau règlement général est l’une des pierres angulaires de la nouvelle feuille de route 2017-2021 de la Bourse de Casablanca, récemment approuvée lors de la première réunion du Comité du marché des capitaux, institué par l’article 100 de la loi n°19-14 relative à la bourse des valeurs, aux sociétés de bourse et aux conseillers en investissement financier.  

L’objectif de cette nouvelle feuille de route est de libérer le potentiel du marché, qui semble bloqué depuis quelques années. Plus en détail, la nouvelle feuille de route ambitionne de faire évoluer le marché d’un marché de titres (actions, obligations…) fragmenté à un marché intégré dit "de risques", offrant une meilleure correspondance entre les besoins et contraintes des émetteurs et investisseurs.