Anas Berrada, directeur général du groupe Addoha, est manifestement satisfait des résultats du PGC. Il estime que le groupe est désormais bien remis sur les rails et que l'avenir s'annonce "serein". Pour lui, le secret de l'avenir d'Addoha est le même que celui du PGC: rigueur, cash flow, cycles courts d'exploitation, BFR réduit autant que possible. 

"Addoha avait commis l'erreur de mener une expansion rapide, en sous-estimant l'impact sur le BFR", explique-t-il. Impacter le BFR a généré l'endettement qui est devenu insoutenable. "Addoha ne commettra plus ce genre d'erreurs", promet-il. Le cash flow passe désormais au premier plan, et avec lui la rémunération des actionnaires.

Il promet une société devenue plus saine, rigoureuse dans sa gestion, rentable pour les actionnaires et qui a déjà préparé les relais de croissance pour l'avenir à moyen terme: deux pays subsahariens, Côte d'Ivoire et Sénégal; logements moyen standing au Maroc, sous la marque Coralia.

La réserve foncière du groupe est de 4.000 ha environ. Il dément la rumeur selon laquelle le groupe ne dispose plus de terrains bien situés dans les grandes villes: c'est faux, tout simplement. Et il cite l'exemple de Marrakech, Casablanca ou Rabat.

Les fondamentaux d'Addoha, affirme-t-il, sont très solides: gearing de 31,5% à fin octobre, mieux que les prévisions initiales, désendettement de 3,4 MMDH en moins de trois ans. La société a collecté 23,5 MMDH de cash en moins de trois ans, le BFR est évidemment bien plus bas qu'au démarrage du PGC. L'endettement a été ramené de 9,3 MMDH à 5,9 MMDH jusqu'à fin octobre dernier.

Le communiqué avec les premiers chiffres relatifs au bilan PGC à fin octobre 2017 peut être consulté ici.