Crédit du Maroc a terminé les neuf premiers mois de l'année en cours sur une progression de 29,3% de son résultat net part du groupe. La banque indique dans un communiqué que son RNPG a atteint 323 MDH à fin septembre 2017.

Cette progression est particulièrement liée au repli notable du coût du risque: -29,4% par rapport à fin septembre 2016, pour s'établir à 273 MDH. Le taux de couverture du CDM s’apprécie quant à lui de 60 points de base, à 86%.

Le PNB, pour sa part, est en quasi-stagnation sur la même période (-0,4%), à 1,6 MMDH. Crédit du Maroc note toutefois qu’hors effet exceptionnel lié à la plus-value de la démutualisation de la bourse de Casablanca en 2016, le PNB affiche une croissance de 0,9%.   

Plus en détail, la stagnation du PIB reflète le repli de 1,7% de la marge d’intérêt à 1,28 MMDH, impactée par "le resserrement des marges, et la non récurrence de la plus-value sur titres de placement en 2016", indique la filiale marocaine du groupe français Crédit Agricole.

Cette évolution défavorable est contrebalancée par l’appréciation des commissions nettes (+10,1% à 285 MDH), "portées principalement par la bonne tenue des activités monétique, bancassurance et intermédiation boursière", ajoute la banque dans le même communiqué.

Au niveau des performances commerciales, les emplois clientèle du CDM se sont renforcés de 3,2% pour atteindre 37,4 MMDH par rapport à fin septembre 2016.

L’encours des crédits à la consommation affiche une augmentation de 13% à 3,2 MMDH, alors que celui des crédits à l’habitat progresse de 6,9% à 12,7 MMDH: "Crédit du Maroc améliore ainsi significativement ses parts de marché sur ces deux marchés depuis le début de l’année".

D’une autre part, les ressources clientèle, bilan et hors bilan, ont progressé de 4,9% à 47,7 MMDH. Une performance que Crédit du Maroc attribue principalement à la hausse de 5,1% des ressources à vue, ainsi que l’accroissement de 24,5% de l’encours Assurance Vie.

"L’activité bancassurance Non Vie continue à s’inscrire sur un trend favorable, avec une production commerciale qui de 9,1% par rapport à fin septembre 2016", ajoute CDM.

D’une autre part, les charges générales d’exploitation contiennent leur hausse à 0,4% pour s’établir à 843 MDH, "profitant des actions d’optimisation réalisées ayant compensé la hausse liée aux investissements nécessaires à la réalisation du Plan Moyen Terme", peut-on lire sur le communiqué.

Le résultat brut d’exploitation ressort ainsi en baisse de 1,2% pour s’établir à 782 MDH. Retraité de l’élément exceptionnel cité ci-dessus, il progresse de 1,5%.