Union africaine: 5 candidats sont en lice pour remplacer Mme Zuma
L’Union africaine a entamé l’étude des candidatures au poste de président de la Commission de l’Unité africaine occupé par la Sud-Africaine Nkosazana Dlamini-Zuma. Le nouveau président de la Commission sera désigné en janvier 2017, à Addis-Abeba.
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Jamal Amiar
Le 14 décembre 2016 à 7h35
Modifié le 11 avril 2021 à 2h39L’Union africaine a entamé l’étude des candidatures au poste de président de la Commission de l’Unité africaine occupé par la Sud-Africaine Nkosazana Dlamini-Zuma. Le nouveau président de la Commission sera désigné en janvier 2017, à Addis-Abeba.
Les cinq candidats sont:
- Mme Pelonomi Venson-Moitoi ministre des Affaires étrangères du Botswana,
-Mme Amina Mohammed chef de la diplomatie du Kenya
- le ministre des AE du Tchad, Moussa Faki Mahamat
-le ministre des AE de la Guinée-Equatoriale Agapito Mba Fokuy.
-Le cinquième candidat est le diplomate onusien et ancien ministre de l’Energie du Sénégal Abdoulaye Bathily.
La campagne électorale a inclus le week-end dernier une présentation publique par les cinq candidats de leur vision pour l’Afrique. Le reste du travail électoral se déroule en marge des réunions internationales au cours desquelles les candidats et leurs soutiens font valoir leurs arguments.
En janvier prochain lors du prochain sommet de l’Union africaine que préside le Tchadien Idriss Déby, les membres choisiront en définitive le prochain ou la prochaine remplaçante de Mme Dlamini-Zuma.
Le mandat de Mme Dlamini-Zuma a pris fin en juillet dernier lors du sommet de Kigali, mais il s’était alors révélé impossible de lui trouver un successeur. Aucun des trois candidats de l’été 2016 n’avait pu réunir une majorité de votes sur son nom.
Nouvelle élection
Les jeux d’influence en coulisses pour l’élection de janvier 2017 ont déjà débuté avec la candidature kenyane, qui est venue bousculer celle de la ministre des AE du Botswana, candidate malheureuse en juillet dernier lors du sommet de Kigali. Le Botswana et le Kenya se disputent notamment les votes des pays de l’Afrique de l’Est et de l’Afrique australe. En octobre dernier, après que la candidate de Nairobi ait indiqué avoir reçu l’appui de 20 Etats de la région, les 15 ministres des AE de la SADC (Communauté des Etats d’Afrique australe) ont tenu à rappeler qu’ils soutenaient la ministre des AE … du Botswana.
Selon Le Monde, Nairobi annonce même que sa candidate dispose de l’appui de l’Algérie, du Nigéria et de la Sierra Leone, alors que la présidence nigériane n’a pas encore fait connaître son choix. Et pour cause: le Nigéria du président Muhammadu Buhari est candidat au poste de Commissaire à la paix et à la sécurité occupé par Alger depuis plus de deux décennies. Un vote en ce sens doit également intervenir en janvier prochain à Addis-Abeba. Dans le cadre de sa campagne électorale, la candidate kényane s’est d’ailleurs rendue dans les camps de Tindouf, argument suprême pour rallier le vote algérien.
En Afrique de l’Ouest, si le Sénégalais Abdoulaye Bathily était déjà candidat en juillet, la candidature du chef de la diplomatie tchadienne Moussa Faki Mahamat est intervenue par surprise fin octobre dernier.
Pour le Maroc, l'enjeu est évident: Mme Zuma a fait preuve d'un activisme anti-marocain permanent.
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Jamal Amiar
Le 14 décembre 2016 à 7h35
Modifié 11 avril 2021 à 2h39