La décision a été prise au cours d’une réunion tenue ce jeudi matin 10 décembre dans le bureau du président du tribunal de commerce de Casablanca.

Le matin, le président avait convoqué les principaux créanciers, dans le cadre de la requête déposée le lundi 23 novembre par le raffineur auprès du tribunal de commerce, demandant l’ouverture d’une procédure de règlement amiable, conformément à l’article 550 du code de commerce et suivants.

Ce matin, à la réunion créanciers-Samir, les plus gros créanciers étaient présents, dont le douane.

Côté créanciers, le ton était conciliant: s’il y a une solution viable, chacun s’est déclaré prêt à y mettre du sien, y compris la douane, qui s’est déclarée prête à un arrangement, aussi vite que possible.

Le président du tribunal a été également positif, nous rapportent des sources présentes ou représentées à cette réunion.

Selon des sources sûres, la Samir entame incessamment des réunions bilatérales avec ses principaux créanciers, pour essayer de trouver des arrangements en vue d’un accord de restructuration de sa dette.

Mais in fine, tout reviendra à la question centrale: Al-Amoudi dispose-t-il réellement des 672 millions de dollars qu’il a promis? Car sans apport d’argent frais, aucun plan de sauvetage ne tiendra la route. Les exigibilités sont nettement supérieures à l’actif liquide disponible dans l’immédiat ou à très court terme.

Le président du tribunal de commerce a fixé la prochaine réunion au 29 décembre.