Le secrétaire général du PPS est clair: "le PPS est resté fidèle à ses alliances et aux engagements pris envers ses alliés. Au cours des différents votes qui se sont déroulés lundi 14 septembre, les élus PPS ont respecté les consignes du parti, et ces consignes étaient fidèles à ce qui a été annoncé par la direction".

Nabil Benabdellah vise au moins deux partis: le PAM et le RNI.

Il rappelle que le résultat final des présidences et des bureaux doit "respecter la volonté des électeurs". Il fait allusion notamment au fait que le PJD était et de loin numéro 1 aux régionales, tant en nombre de voix qu'en nombre de sièges et que le résultat final ne reflète pas cette cartographie.

Il y voit la main d'une volonté hégémonique toujours présente, qui veut tirer les ficelles et diriger discrètement les différents partis politiques.

C'est cette volonté hégémonique, ajoute M. Benabdellah, qui a donné la victoire au PJD. Elle crée un grave problème, puisqu'elle ne permet pas d'obtenir des institutions indépendantes et respectées par les électeurs.

Médias 24 est en mesure de révéler qu'au cours de la réunion des leaders de la Majorité qui a eu lieu le lundi 7 septembre, Benkirane a proposé le présidence de la région du Souss Massa (où le PJD est arrivé largement en tête) au PPS, mais le RNI a insisté pour l'obtenir et Benabdellah "n'a rien demandé, ni cette région ni aucune autre".