Après Benkirane, Hamid Chabat discourt à Errachidia
Un défi: faire mieux que Benkirane. A Errachidia, Hamid Chabat a réussi à mobiliser du public. Si on peut supposer que la popularité du secrétaire général de l'Istiqlal se porte bien, son discours, lui s'enfonce dans le déjà-vu, déjà-entendu.
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Reda Zaireg
Le 7 avril 2015 à 12h05
Modifié 11 avril 2021 à 2h37Un défi: faire mieux que Benkirane. A Errachidia, Hamid Chabat a réussi à mobiliser du public. Si on peut supposer que la popularité du secrétaire général de l'Istiqlal se porte bien, son discours, lui s'enfonce dans le déjà-vu, déjà-entendu.
"Le chef du gouvernement peut encore se repentir, corriger ses erreurs et lever les préjudices qu'il a fait subir au peuple marocain". L’injonction est de Hamid Chabat. Présent à Errachidia dimanche 5 avril, au terme d'une tournée au Sud l'ayant mené, tour à tour, à Erfoud, Merzouga, puis Errachidia, le secrétaire-général de l'Istiqlal a repris son discours habituel: "le chef du gouvernement ne sait rien faire d'autre que d'augmenter les prix et écraser les couches populaires".
Décrits par L'Opinion, le quotidien de l'Istiqlal, comme "des chauves-souris obscurantistes" qui ont "envahi la région", les élus du PJD ont eu leur part du sermon: "les vaillants Filalis sont capables de neutraliser les vendeurs d'utopie et de barrer la route aux obscurantistes".
Benkirane, amoureux de Christine Lagarde
"Le chef du gouvernement paupérise le peuple et humilie les femmes, à l'exception de la directrice générale du FMI, Christine Lagarde, à laquelle il semble vouer une admiration sans bornes".
Le secrétaire général de l'Istiqlal est également revenu sur l'histoire d'amour qui lierait deux ministres du gouvernement Benkirane.
Selon lui, "on ne voit ces choses que dans ce gouvernement". Mieux: "ce gouvernement brise des familles", en référence au divorce récent d'une ministre, et "ceux qui cherchent à disloquer les foyers et refusent d'aider leurs parents ne sont pas aptes à servir les citoyens". Chacun jugera.
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