Maroc-CAF. Michel Boyon, l’avocat qui a sauvé le Maroc
Si le Maroc peut participer aux deux prochaines CAN, c’est en partie grâce au travail de l’avocat français Michel Boyon qui a défendu la Fédération marocaine dans le dossier l’opposant à la CAF.
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Fahd Mekaoui
Le 7 avril 2015 à 12h02
Modifié 11 avril 2021 à 2h37Si le Maroc peut participer aux deux prochaines CAN, c’est en partie grâce au travail de l’avocat français Michel Boyon qui a défendu la Fédération marocaine dans le dossier l’opposant à la CAF.
Dans un entretien au Figaro, cet ancien directeur de cabinet du Premier ministre Jean-Pierre Raffarin entre 2003 et 2005, président du CSA entre 2007 et 2013, mais aussi président du conseil de prévention et de lutte contre le dopage au début des années 2000, confie que le cabinet Jeantet, dont il fait partie, «a été contacté par la Fédération marocaine de football (...). Les dirigeants de la fédération nous ont demandé comment nous voyions la manière d'assurer leur défense. Nous leur avons dit de saisir le Tribunal arbitral du sport (TAS) et tout s'est enclenché comme cela».
Michel Boyon revient aussi sur la complexité juridique de ce dossier, dans la mesure où «les textes qui définissent les statuts (de la Confédération africaine de football, NDLR), l'organisation, les règles du jeu, ne sont pas toujours cohérents».
En définitive, « le TAS a retenu l'absence de proportion entre la gravité des sanctions infligées au Maroc et les comportements reprochés au Maroc », révèle-t-il.
L’avocat livre également son ressenti sur la réaction des Marocains suite au verdict du TAS. «Les Marocains n'y croyaient plus, ils étaient résignés. Vous savez, la justice et le droit ne font pas toujours bon ménage. La décision du TAS répare une injustice. Les Marocains n'ont pas compris la décision de la CAF, le sentiment d'injustice était profond. Sur le plan des infrastructures, le pays était prêt, mais dans l'intérêt de la santé publique, il a été courageux».
Pour mémoire, le TAS a annulé en grande partie jeudi 2 avril les sanctions sportives prises par la CAF contre le Maroc, qui avait demandé le report de la CAN 2015 en raison d’Ebola, et l'a autorisé à disputer les CAN 2017 et 2019.
Le TAS avait également annulé les lourdes sanctions financières infligées à la Fédération marocaine (près de 100 millions de DH), réduisant l'amende réglementaire à moins de 500.000 DH. Dimanche, la CAF a validé la décision du TAS et autorisé le Maroc à participer aux deux prochaines CAN, marquant la fin d’un long bras-de-fer.
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