Cannabis : les compléments alimentaires et les produits cosmétiques seront vendus en pharmacie
En réponse aux interrogations de certains pharmaciens ayant pris part à l'atelier de travail organisé ce vendredi 17 mai par la Fédération marocaine de l'industrie et de l'innovation pharmaceutique (FMIIP) autour du cannabis, Mohammed El Guerrouj, directeur général de l'ANRAC, a rassuré sur le circuit de vente des compléments alimentaires et des produits cosmétiques.
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Kenza Khatla
Le 17 mai 2024 à 15h46
Modifié 17 mai 2024 à 16h04En réponse aux interrogations de certains pharmaciens ayant pris part à l'atelier de travail organisé ce vendredi 17 mai par la Fédération marocaine de l'industrie et de l'innovation pharmaceutique (FMIIP) autour du cannabis, Mohammed El Guerrouj, directeur général de l'ANRAC, a rassuré sur le circuit de vente des compléments alimentaires et des produits cosmétiques.
Différents opérateurs préparent actuellement des compléments alimentaires et des produits cosmétiques à base de CBD, dont certains seront bientôt mis sur le marché, à l'instar des produits de Health Innovation.
Les pharmaciens, présents audit évènement, ont exprimé leurs craintes par rapport au circuit de vente. Pour les rassurer, Mohammed El Guerrouj directeur général de l'Agence nationale de réglementation des activités relatives au cannabis (ANRAC), a précisé que "les compléments alimentaires et cosmétiques doivent obligatoirement passer par la pharmacie".
"Le comment, nous sommes en train de l'examiner ensemble", notamment avec la Direction des médicaments et de la pharmacie (DMP), a-t-il ajouté.
La loi encadrant les activités du cannabis "est claire, et nous devons travailler ensemble dans le cadre de la loi qui stipule que la commercialisation et la distribution doivent se faire dans des endroits autorisés, et il s'agit de la pharmacie" pour ces deux types de produits.
"Mais lorsqu'on parle de farine, de chocolat ou de bonbons à base de CBD, est-ce qu'ils doivent passer par la pharmacie ? Pour les boissons aussi à base de CBD, leur commercialisation en pharmacie nécessiterait l'équipement en réfrigérateurs par exemple, ce qui implique des coûts supplémentaires".
"De plus, d'un point de vue économique, un opérateur qui va commercialiser ce type de produits doit avoir un marché derrière. Nous sommes alors en train d'examiner ce volet également. Nous sommes en train de réfléchir à tous les scénarios".
"Pour les produits autres que les compléments alimentaires et les produits cosmétiques, nous sommes en train d'étudier la possibilité de les vendre dans des points de vente, ou encore en grande surface".
Ce qui est sûr, c'est "que toute décision sera prise en concertation avec les parties prenantes. C'est une décision collégiale qu'on va prendre, dans l'intérêt notamment des opérateurs", a-t-il conclu.
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