Procès contre la Banque Mondiale: Najib Akesbi indigné par la tournure des événements
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H.O.M.
Le 25 avril 2014 à 18h32
Modifié 25 avril 2014 à 18h32La chronique judiciaire se poursuit par l’annonce d’une nouvelle audience qui se tiendra le 21 mai prochain. Un énième rebondissement dans ce feuilleton peu glorieux qui oppose les chercheurs marocains à la Banque Mondiale, accusée de faux et usage de faux dans le cadre de l’exploitation de données employées pour l’étude Rural Struc.
Les scientifiques marocains, dont Najib Akesbi, ont remporté une première victoire en parvenant à ébranler l’immunité présumée de l’institution de Bretton Woods. Si celle-ci a en effet été convoquée au tribunal et s’est présentée aux précédentes audiences, elle n’en démord toujours pas et maintient son principal argument, s’estimant non justiciable.
Bien que son vernis semble s’écailler à chaque audience, la Banque Mondiale avance une dernière parade en signalant qu’elle dispose d’un «accord de siège» signé avec le gouvernement marocain, indique un Najib Akesbi outré. Et pour cause! Selon le scientifique, la Banque Mondiale prétend que ledit accord confirme son immunité. «Si c’est réellement le cas, c’est extrêmement grave, parce que cela impliquerait que le gouvernement marocain accepte la suprématie de l’institution, et le fait qu’elle soit au-dessus des lois», s’insurge Nabil Akesbi.
Les scientifiques qui mènent davantage un combat éthique et déontologique face à un «néo-colonialisme intellectuel», attendent désormais les nouvelles conclusions de la cours, à la fin du mois de mai.
En se réfugiant derrière un éventuel accord de siège et une éventuelle immunité diplomatique, la Banque Mondiale ne reconnaît-elle pas, en creux, le bien-fondé des accusations ?