L’appel au sit-in, lancé en fin de semaine dernière est maintenu, mais la mobilisation sera-t-elle la même?  «que diable vont-ils faire dans cette galère? » entend-on ou lit-on sur les réseaux sociaux, allusion, sans doute, aux scènes de matraquage que les manifestants ont subi vendredi dernier à Rabat. Allusion sans doute aussi à l'arrestation du criminel en Espagne et à l'annulation de la mesure de grâce.

Un des organisateurs de la première marche, Hamza Mahfoud, explique : « Nous avons formulé certaines demandes lors de la première sortie. L’une d’entre elles a trouvé une réponse, mais la liste ne s’arrête pas là ». Parmi les autres revendications majeures citons l’indépendance de la justice. D’autres internautes rajoutent, pour leur part, la garantie du droit aux manifestations pacifiques et l’indépendance des médias.

Concernant la commission de la révision du processus de grâce royal, que le ministre Ramid est chargé de mener, H. Mahfoud estime qu’elle « doit comprendre plusieurs partenaires, notamment des associations de défenses des droits de l’Homme.»

Sans manquer de noter que les revendications portent désormais un caractère social et légal, notre interlocuteur milite pour une intégration de la pédophilie dans le code pénal, un durcissement des sanctions à l’encontre des violeurs et des pédophiles tout en interdisant les grâces aux auteurs de ces crimes.

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