Affaire Daniel Galvan: sit-in violemment dispersés

Un haut fonctionnaire a été suspendu et une enquête a été ouverte au sujet des conditions qui ont permis  Daniel Galvan de bénéficier d'une mesure de libération, annoncent des sources sûres.

Affaire Daniel Galvan: sit-in violemment dispersés

Le 3 août 2013 à 9h43

Modifié 11 avril 2021 à 2h35

Un haut fonctionnaire a été suspendu et une enquête a été ouverte au sujet des conditions qui ont permis  Daniel Galvan de bénéficier d'une mesure de libération, annoncent des sources sûres.

Les sit-in de protestation contre la libération de Daniel Galvan organisés vendredi soir, notamment à Rabat et Tétouan, ont été violemment dispersés par les forces de l’ordre. Selon des sources marocaines et espagnoles, il travaillait pour les services espagnols.

Le sit-in de Rabat qui a réuni vendredi à 22H00 et selon des témoins oculaires, plusieurs milliers de personnes, peut-être 5.000, a subi des charges extrêmement violentes des forces de l’ordre. Plusieurs dizaines de personnes, membres de la société civile, artistes, intellectuels ou journalistes notamment, ont été matraqués et violentés.

La violence des forces de l’ordre a accru l’indignation des présents. Le même scénario s’était déroulé à Tétouan dans l’après-midi, avec une participation plus modeste mais avec autant de zèle de la part des forces de l’ordre.

Un rassemblement est annoncé pour les prochains jours à Casablanca.

Un espion espagnol ?

Peu d’informations filtrent au sujet des conditions d’obtention de la grâce par Daniel Galvan.

Le seul parti à avoir réagi est le PAM qui a demandé une enquête.

Dans El-Pais, le journaliste Ignacio Cembrero évoque ce samedi matin l’hypothèse selon lui « probable » selon laquelle Daniel Galvan a été un agent des services de renseignement espagnols.

Des sources marocaines (comme Lakome) ont avancé auparavant la même thèse, de source qualifiée de proche du dossier. Selon cette version, Daniel G. est d’origine irakienne, né en 1950 irakien de père et de père. Officier de l’armée irakienne, il a travaillé pour les services espagnols. Ce sont eux qui lui auraient demandé de s’installer au Maroc car il parle parfaitement l’arabe. Au final, ce sont les services espagnols qui ont insisté pour obtenir sa libération.

Une enquête en cours

Le portail Quid a révélé vendredi soir qu'une enquête a été ouverte et qu'un haut fonctionnaire a été suspendu. Il s'agit d'un haut fonctionnaire faisant partie d'un département de souveraineté, qui a glissé le nom de Daniel Galvan dans la liste des personnes devant être libérées. Pour la petite histoire, l'article de Quid a provoqué une ruée sur le site dont le serveur a lâché.

Des sources sûres ont confirmé ce samedi en milieu de journée les informations publiées par Quid, évoquant également une "très grosse colère royale".

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